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revelation (iris)
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— 30.10.18 18:59 —




WE ARE FRIENDS BUT WE HAVE A SECRETS.
SECRETS WHICH CAN CAUSE OUR FRIENDSHIP.

w: @iris beauchamps

Des traces de loup mêlées à des traces de sabots de yakul se répandaient sur le chemin menant jusqu’à H’rinski. Les deux cavalières étaient parties de la Cour de Glace, et étaient presque à la cour de l’automne, sur le dos de leurs montures. Ravie de revoir son amie d’enfance, Regina ne l’avait pas lâchée d’une semelle depuis son arrivée au palais. Chose qui avait peut être énervée Iris, mais qu’importe. La Virmund ne la voyait plus très souvent, la Beauchamps étant très occupée à vagabonder entre la Cour de Glace et Phobos, et Regina avait tout fait pour rattraper le temps perdu. Sans soucis, elles avaient réussi à retrouver leur complicité, comme si Iris n’était jamais partie.  Un lien très fort les unissait, mais ce lien était sur le point d’être mis à l’épreuve à cause des lourds secrets qu’elles se cachaient. « Alors, prête à épouser ce Anderssen ? » Lançait la princesse, curieuse de connaître l’état émotionnel de son ami. Elle espérait aussi en apprendre plus sur la relation qui la liait à Milovitch, même si elle connaissait déjà les grandes lignes et à son plus grand bonheur, des détails bien croustillants. « Ce n’est pas si terrible tu sais. J’ai bien réussi à survivre les six dernières années. » Un sourire crispé vient se nicher sur ses lippes. Six ans. Cela faisait six longues années qu’elle était mariée à un homme qu’elle n’aimait pas, mais qui lui était fou d’elle. Amoureux transit, Regina abusait de l’amour aveugle qu’il lui portait pour s’échapper du palais dès qu’elle le pouvait pour aller au quartier général du Cercle. Les excuses plus idiotes les unes que les autres s’entassaient, des excuses qui commençaient à ne plus tenir la route au bout de tant d’années, et pourtant, le prince n’y voyait que du feu. Néanmoins, chaque fois qu’elle mentait, son estomac se nouait. Elle avait fini par se prendre d’affection pour le prince charmant qu’elle avait épousé et au fils des années, des sentiments bien plus qu’amicaux avaient fini par naitre. Des sentiments qui ne faisaient que mettre la pagaille dans le champ de bataille qu’était sa vie. Elle n’avait plus aucune certitude, plus aucun pilier au palais et elle attendait avec hâte qu’Iris emménage en compagnie de son nouvel époux.

Une lumière d’un orange crépusculaire venait éclairer l’entrée de l’un des nombreux tunnels creusés dans la montagne et les minuscules cristaux composant les pierres des roches s’illuminaient, émerveillant quiconque passerait devant. C’est devant les tunnels, creusés dans la pierre pour l’exploitation des pierres précieuses, que les deux jeunes femmes originaires de la noblesse s’avançaient. Iris, sur sa majestueuse louve géante, et Regina, sur son yakul. Les jades de la Virmund se posaient sur l’un des mineurs sortant du tunnel et avec hâte, elle mettait pieds à terre. « Pourriez vous prendre soin de nos montures ? Mon amie et moi-même avons une chose importante à faire. » Une chose de la plus haute importance pour une jeune mariée. Iris lui avait demandé de l’aide pour ses bijoux et avec joie, la princesse l’avait conduite jusqu’au mine pour qu’elle puisse choisir la pierre directement. L’homme, trapu et maigre, acquiesçait en s’inclinant, mais la princesse froide et hautaine qu’était Regina n’attendait pas qu’il daigne lui répondre en bégayer pour lui mettre les rênes de son yakul dans les mains. « Suis-moi. » Lui disait-elle en se retournant vers son amie, joignant le geste à la parole et l’entrainant à l’intérieur, un de ses rares sourires sincères sur les lèvres.  « Bien sûr, votre Altesse. » Entendit-elle alors qu’elles étaient déjà à l’intérieur. Bien qu’il faisait plus sombre, des torches accrochées aux murs éclairaient les lieux et les sacs remplis de pierres étaient à leur portée. Rubis, émeraude, saphir, jade, améthyste, onyx, etc. Chaque pierre précieuse avait un sac qui lui était attribué, avec marqué son nom sur le sac. Il y avait de tout, Iris trouverait forcément son bonheur. Elle s'écarte pour laisser la place à la future mariée et s'appuie sur le mur de pierre le plus proche. Les bras croisés, elle attend que son amie choisisse la pierre qui lui convient le plus, prête à répondre à la moindre de ses questions et à la conseiller. « Tu sais, chaque pierre est différente, même les pierres qui ont la même couleur. Un rubis ne ressemble pas à un autre rubis, donc la pierre que tu porteras sera forcément unique. » Unique, comme Iris. Regina n’avait jamais eu de véritables amis, homme ou femme, en dehors du cercle familial. Très solitaire, la jeune femme avait trouvé la perle rare. Iris était son amie, une véritable amie, sans trop en attendre d’elle. La Beauchamps était consciente que Regina lui cachait des choses, mais la réciproque était vrai également. Une relation fusionnelle, quasi-parfaite, jusqu’à ce que les terribles secrets qu’elles se cachaient soient révélés. Secret qui pourraient bien entacher l’amitié des deux jeunes femmes comme les rapprocher.  

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— 14.11.18 22:35 —




WE ARE FRIENDS BUT WE HAVE A SECRETS.
SECRETS WHICH CAN CAUSE OUR FRIENDSHIP.

w: @regina anderssen

Le feu lui lèche les pieds. Il vient déposer sa langue sur sa carne hydratée, caressant doucement le long de ses jambes, remontant jusqu’entre ses cuisses. Il vient se lover là un instant, embrasant l’épiderme chaste. Les flammes s’intensifient, elles ouvrent les portes d’un enfer éphémère, libérant l’infernal qui se déchaîne sur la coquille inerte de la fragile. Il l’engouffre dans ses lèvres, l’engouffre dans ses démences. L’élément s’empare d’elle, il s’empare de la poupée de porcelaine et intensifie sa désolation sur sa poitrine jusqu’à venir déposer un baiser fugace sur ses lèvres. Puis il s’éteint, retombant en fumée et en cendres. Les paupières closent, s’ouvrent à nouveau. La main apposée sur sa poitrine, elle se redresse et regarde autour d’elle. Il ne s’agissait que d’un songe. Elle regarde autour d’elle, puis dépose ses pieds sur le sol froid de la pièce. Elle avait rendez-vous avec Regina aujourd’hui, et elle ne pouvait pas être en retard. Pas alors que son amie l’attendait. (…) Sur le dos de sa louve, Iris garde la tête droit devant elle. Le froid de la cour de glace ne lui était plus étranger, mais elle le détestait toujours autant. Ses prunelles viennent rencontrer celles de Regina, montée sur son quadrupède. Iris ne savait toujours pas de quel animal il s’agissait réellement. Si c’était un bouc ou un chevreuil, une chèvre ou un cheval, mais l’animal semblait éprouvé de l’affection envers son maître. Et vice-versa. Aux yeux d’Iris, il n’était bon qu’à être dévoré par sa louve. « Je me prépare toujours, je n’aime pas l’idée de me dire que j’appartiendrais à quelqu’un. » Elle hausse les épaules. « Milovitch et moi sommes entièrement différents et, je ne suis pas certaine qu’il réussisse à me supporter. » Si Regina n’était pas née Anderssen, elle l’était désormais. De ce fait, Iris ne voulait pas se permettre de parler mal de son futur époux. Elle était celle qui devrait changer. Tout du moins, c’est ce qu’elle ferait croire. Milovitch changerait pour elle, Milovitch s’adapterait à elle. Pas l’inverse. Regina mentionne ses années de vies auprès de Gendry. Iris sourit, face à la remarque de son amie. « Tu as toujours été la plus facile à t’adapter de nous deux Regina, tu sais bien que les choses sont plus compliquées pour moi. » Elle était une Beauchamps, c’était inéluctable. Les gens s’adaptaient à eux, pas l’inverse encore une fois.

Elles s’arrêtent enfin devant l’un des tunnels menant aux grottes de la cour d’automne. Elle frotte ses deux mains entre elles, puis crispent les muscles de son visage. Elle ne comprenait toujours pas comment Regina pouvait se sentir dans son élément ici, dans l’obscurité, dans la poussière, la saleté. Et les chauves-souris. Elle était certaine qu’il y avait des chauves-souris. Plus grandes encore sûrement, que Nymeria. Un mineur s’approche d’eux à la hâte, et Regina lui demande de prendre soin de leurs montures. Le sourire d’Iris se transforme en une grimace. Elle descend de Nymeria et vient caresser son pelage. « Sa monture, Nymeria ne vous accompagnera nulle part. » Ce n’était pas un animal docile comme son cabris. « Reste ici, tu veux ? » dit Iris en déposant sa main sur le museau de la louve. Elle suivit Regina à l’intérieur, comme elle lui spécifiait de le faire. Iris observa d’abord les ombres dessinées sur les murs grâce aux torches enflammées, puis ses yeux suivirent ceux de Regina. Finalement, elle pouvait comprendre la beauté, certes rustiques mais beauté elle en convenait, des lieux. Elle comprenait pourquoi Regina, et cette brutalité qui pouvait parfois se dégager de son amie, s’accordaient parfaitement avec la caverne. Elle pose ses doigts sur les sachets remplis de pierres, caresse un rubis du bout des doigts avant de s’arrêter sur une améthyste. Qu’est-ce qui pourrait bien plaire à Milovitch ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Elle sait ce qui plairait à Caleb cependant. « Laquelle me conviendrait le plus, selon toi ? » Iris se tourne vers Regina, et sourit. « Je veux dire, tu me connais peut-être encore plus que je ne me connais moi-même » mensonge. « Ou en tout cas, tu arrives parfaitement à me cerner. Alors j’imagine, qu’en plus d’êtres uniques, toutes ces pierres ont des significations. Et peut-être que tu saurais trouver la plus adéquate, à la personne que je suis. » Elle caresse doucement le saphir, avant de poser ses yeux sur la pierre de lapis-lazuli.

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