(GOLDEN CAGE) isidora, elle a eu l’enfance dorée dont beaucoup rêvaient. née princesse et élevée au sein d’une cage dorée qui de nombreuses fois, la protégea du monde extérieur ; elle n’a jamais su, réellement, ce qu’il s’y passait. telle une gamine bercée d’illusions, elle ne s’offusquait pas de ce qu’on lui disait, acquiesçant à tous propos. on lui inculqua la grâce, l’élégance et la générosité, petite chose que l’on a perfectionné avec le temps et les années. isia, elle était docile et douce, on lui aurait offert le paradis et toutes les richesses du monde sans se poser aucune question pour un sourire rieur. véritable poupée, elle était candide et souriante, avec une souplesse d’esprit sans pareil que l’on a utilisé pour lui inculquer tout ce qu’elle devait penser. elle n’a jamais été autre chose qu’une arme inoffensive, innocente et dont on pourrait se servir dans l’avenir. (STOLEN DOLL) enfant devenue jeune fille, puis jeune femme, on louait déjà sa beauté et sa grâce dans tout thormar à peine les quinze années passées. isidora serait l’atout parfait à placer dans une alliance future, si les marieuses le décidaient, jeune femme si docile qu’elle accepterait toute décision royale. pouvoir princier qu’exerce son père sur ses frêles épaules, sans même se soucier réellement de ses pensées et de son avis. mais après tout, elle n’a pas été crée, formatée pour apposer un avis sur quoique ce soit. ce qui, certaines fois, la révolte intérieurement sans même qu’un trait de son visage lisse et claire ne se déforme pour qu’on y aperçoive de l’amertume. isia est peut-être fragile, délicate et gracieuse, mais Isadora ne se laisserait pas faire si on l’y poussait. elle pourrait, malgré tout, défendre sa famille envers et contre tout parce que c’est comme cela qu’elle pense et vit, qu’elle est réellement. (ROYAL LIFE) son patronyme est sûrement le point sur lequel on s’attarde le plus lorsqu’on a l’honneur de la rencontrer, aujourd’hui et même avant. anderssen et les yeux se remplissent d’étoiles. anderssen et les visages se figent, d’horreur ou de haine. anderssen et les lippes se déforment, défigurant ces faces insipides qui l’analysent. isidora n’a jamais été autre chose qu’une anderssen, ou qu’une poupée à utiliser. le pouvoir s’insinue par tous les pores de sa peau cristalline, sans même qu’elle ne le souhaite. isidora, avant même d’être sa propre entité, est princière. tout chez elle le crie, de son menton toujours bien levé à son faciès parfait et sa posture droite, princière. les bonnes manières sont l’un des principaux sujets que l’on lui a enseigné, en plus de la danse et le piano, atouts soit disant nécessaires à la vision qu'à d'elle la société. (PRINCESS OF HEARTS) elle a le palpitant furieux, isidora. furieux de vivre, furieux d'aimer et de détester. les sentiments se bousculent et la myocarde s'affole, les iris pétillent et les lippes s'assèchent. nombre sont ceux qui se désignent prétendants, nombre sont ceux qu'elle désigne comme prétendants. les amants se bousculent dans ses draps, ceux pour une nuit et ceux réguliers. jamais pourtant, elle ne s'est laissée tomber trop profondément. amoureuse, jamais. aimée, toujours. elle tisse des liens, sans jamais promettre. parce qu'elle a eu le coeur brisé, isia. une seule fois et ça a suffit. la plaie, depuis bien longtemps cicatrisée, n'est néanmoins pas assez ancienne pour qu'elle se laisse trop aimer de nouveau. elle aime avec son corps, avec sa tête, jamais avec son cœur. (FORGOTTEN LOVE) elle n'était qu'une gamine, à peine âgée de seize ans. et pourtant, elle avait su le charmer. sûrement par sa grâce, sa candeur, son sourire. adhémar beauchamps, son nom était ancré dans son esprit. chaque fois qu'elle y pensait, elle le voyait lui sourire, lui glisser des mots doux à l'oreille. ensorcelée, elle était. parce qu'il était plus âgé. ou peut-être parce que c'était simplement le premier. le premier véritable homme à s'intéresser à elle, petite poupée innocente. il fut son premier amour, amour qui dura jusqu'à son union avec son épouse. elle s'effaça, au profit de cette autre qui lui avait presque arraché son beauchamps. six ans d'amour, six ans d'absence. les souvenirs de leurs nuits passionnées, de leurs rendez-vous secrets, de leurs étreintes précieuses lui reviennent parfois à l'esprit. parce que ce fut d'abord lui, pas un autre. et elle avait espéré, malgré les six années qui les séparaient que ce serait avec lui qu'elle finirait. mariage d'amour et non pas de convenance, mais le rêve brisé fut leur triste réalité. (FAMILY BUSINESS) jarl et eleonore, les géniteurs. une mère protectrice, sévère et bienveillante. un père presque absent, mais à toujours vouloir plus. plus de grâce, plus d'élégance, plus d'intelligence. pourtant, il ne faisait pas si attention que cela à eux, et à leur mère encore plus. il faisait des apparitions, pendant ses cours de piano ou de danse. il émettait un avis bref, regardait à peine parce que ce n'était pas isidora qui l'intéressait, c'était son fils. son héritier. mais il lui demandait toujours plus et lui en cachait trop. il voilait la vérité de ses yeux et lui apprenait à détester les grisha, à ne voir que la noblesse et les richesses. eleonore était plus clémente, du moins lorsque ses iris étaient satisfaits du travail effectué. c'est la génitrice qui a le plus façonné sa poupée, à son image parfaite et princière. leur ressemblance était telle qu'on ne les différenciait que grâce à leur statut. eleonore était princesse par le mariage, isidora par le sang. mais elles étaient sous tout point les mêmes. avec la même chevelure dorée, les mêmes yeux clairs et la même peau translucide. (POWER OF BLOOD) ils sont trois, trois chairs princières que l'on a formaté au bon vouloir. milovitch, isidora et cléophée. milovitch, héritier parfait. portrait d'un père, prince ambitieux et froid. au passif innocent, modelé par les idées paternels et la sévérité maternelle. isidora n'est que l'entre deux, princesse innocente. son minois semblable à celui maternel, celui qu'elle a toujours connu et qu'elle a aspiré à devenir. innocente poupée, candide et docile. la plus simple à influencer, pour devenir la femme parfaite. l'épouse parfaite, elle le deviendra également. cleophée est plus l'inattendue, dix ans après isia. petite poupée aux traits si fins qu'on aurait peur de la briser, gamine fragile. mais curieuse, vive d'apprendre plus. à qui l'on doit cacher plus, de la vie extérieure et de la cruauté du monde. elle a suivi les traces de son aînée, sœur modèle et protectrice. confidente et épaule sur laquelle se reposer, pleurer et rêver, parfois. (SOMEONE ELSE) alexandre beauchamps. son nom roule sur sa langue, comme celui de son frère avant lui. cadet d'adhémar, alexandre, isia l'a toujours connu. un an les sépare, ce n'est pourtant pas celui sur lequel son regard s'est posé en premier. il est beau, alexandre et presque inaccessible, tant son palpitant ne vit que l'aîné pendant des années. mais adhémar est marié, alexandre pas. du moins, pour le moment. parce que les marieuses en ont décidé autrement, comme si le destin s'acharnait sur elle. comme si elle n'était non pas destiné à l'aîné beauchamps, mais au second. alexandre. elle ne le voit pas encore comme son futur, il n'est pas non plus son passé. cependant, c'est avec lui qu'elle devra sûrement se lier. au ténébreux druskelle qui pourtant n'a jamais posé un œil sur elle. petite princesse au cœur bien trop libéré.

weaknesses
les faiblesses
prénom nom // description du lien
prénom nom // description du lien
prénom nom // description du lien
prénom nom // description du lien