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(darius) let the music play
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— spoilt and rotten —
Zora Bytchkov
Zora Bytchkov
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— Messages : 45
— pseudo : kane. (alexia)
— avatar + © : m. lima / MAD SOUNDS (av) ; fucking face. (code sign) ; soothing heart, maple @tumblr (gif) ; self (crackship).
(darius) let the music play Djj0
— âge : ( v i n g t - c i n q ) la vingt-quatrième année de la bytchkov arrivera à son terme dans moins d’un mois, quelques semaines à peine avant qu’elle ne franchisse le quart de siècle ; inévitable échéance, tel un flocon de neige qui fond au soleil.
— statut civil : ( c é l i b a t a i r e ). les implications sa vertu, elle les a bien retenues ; comme s'il s'agissait d'une vulgaire leçon d'éthique. son myocarde, cela fait quelques années qu'elle l'a enfermé à double tour ; la boîte dans un coin, la clé jetée du haut de la plus haute tour du palais. cependant, cet état de fait ne saurait durer. le prochain concordium, elle y participera. il est temps, elle le sait ; même si la belle essaie de ne pas y penser.
— allégeance : ( s a f a m i l l e ) ses frères et ses sœurs, le padre et la madre, les deux autres branches de la noble maisonnée. c'est à eux et à eux seuls que la brune est fidèle, et il est peu probable que son état d'esprit change un jour.
— métier : ( i n g é n i e u r e ) dans les pas de sa famille, vercée dans le domaine de prédilection qu'est le leur ; l'un des deux tout du moins. elle dessine des plans pour les installations électriques sur lesquelles les bytchkov ont le monopole depuis des siècles. il arrive également à zora de vérifier la conformité desdites installations. malgré les airs innocents de la brune, les rouages et la mécanique de ces colosses, elle s'y connaît. elle pourrait sans aucun doute les rendre dangereux, si l'on le lui demandait.
— localisation : ( a m a r a n t h e ) la cour d'hiver, capitale du fief familial. son lieu de prédilection. errant dans la forteresse construite par ses ancêtres et dans la capitale. le froid ne l'a jamais rebuté, bien au contraire.
— tell me your story :

what is it that y o u have
that makes m y heart melt ?


(darius) let the music play DRyY

i write in lightseagreen
( darius ) // ( pavlin )
( asteria ) // ( regina )

— points : 326

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— 03.11.18 18:55 —



let the music play | @darius n'tchalla
sometime in october 550 | winter court

Il s'agissait d'une réception parmi tant d'autres. Rien qui ne sorte de l'ordinaire, rien qui ne soit inhabituel à la Winter court ; un bal presque, sans que le terme ne lui soit ouvertement accordé, précieuse appellation réservée aux occasions les plus importantes de la région. Simples réjouissances d'un soir, pour égayer un Sud bientôt enseveli sous la poudreuse féerique. Aux yeux de la Bytchkov, il n'y avait absolument rien qui différenciait cette froide nuit du mois d'octobre des autres soirées organisées en ce même lieu, si ce n'est l'angoisse qui agitait tout son être, devenue partie intégrante de son quotidien. Son regard vitreux parcourut la salle, dans l'espoir de tomber sur un membre de la famille, ou un simple visage familier ; quelqu'un qui pourrait la divertir, lui faire oublier pendant un court instant que son avenir s'était avéré être aussi volatil que de la fumée. Quitter la noble demeure familiale serait difficile, mais Zora n'avait pas son mot à dire. Obéissante, loyale, elle l'était résolument. À quel prix, cependant. Sa liberté. La prime serait raflée par l'un des damoiseaux, également jetée en pâture aux marieuses.

Vouée à être liée à un homme qu'elle ne connaissait pas ou peu, son paternel lui avait annoncé la couleur il y a quelques jours de cela. Lui aussi, avide de confier sa propre fille entre les mains de femmes censées faire un choix à la place de Zora, parce qu'elles sauraient mieux qu'elle. La Bytchkov s'était effectivement prise d'une étrange animosité envers elles depuis la funeste annonce. Cette annonce, lui confirmant par la même que la seconde fille de la fratrie ne serait jamais nommée à la tête de la famille ; héritière dans ses fantaisies les plus folles, pas dans cette vie en tout cas. « I just have to wait until the next one, it appears » avait-elle tristement considéré, en essayant de dissimuler au chef de la famille le tremblement de ses mains, vaine tentative de se reprendre en main. Avant de se demander si elle n'avait pas erré en refusant de rejoindre les ordres du royaume, malgré toute la réserve que la brune pouvait ressentir à leur égard. Drüskelle ou Scythe. Scythe ou Drüskelle. L'un des deux, tant qu'elle évitait la troisième option. Zora vivait sa participation au concordium comme un échec, et cela, quand bien même le paternel l’avait bercé de ses douces paroles pour rassurer la quatrième progéniture. En lui assurant qu’elle resterait toujours utile aux Bytchkov, même mariée. Les faits demeuraient les mêmes, quelque soit la forme que l’on essayait leur donner.

La brune aux lèvres vermeilles ajusta les pans de sa robe de princesse, confectionnée avec soin par une couturière de la région. Sortie mondaine à laquelle la belle participait à reculons. Elle faisait l'effort de se montrer en public, même si son antre personnel lui semblait être le refuge idéal ces derniers temps. Ça, et tous les autres endroits où il n'y avait personne pour épier ses moindres faits et gestes. Le moindre faux-pas de la Bytchkov. Sa fierté légendaire revenant encore et toujours à l'assaut, elle continuait à vivre comme si de rien n'était. Comme si elle n'allait pas se retrouver enchaînée à un homme très bientôt, de nouveaux devoirs, de nouvelles prérogatives en supplément. La perspective n'avait absolument rien de réjouissant et ses entrailles se tordaient un peu plus à chaque fois que les pensées s'aventuraient vers cet avenir redouté.

Son attention fut enfin détournée. Responsables ; les murmures excités de ses voisines, qui lui parvinrent aux oreilles. La tête se tourna ; la curiosité, ce vilain défaut, lui enjoignant de le faire. Son regard glissa subrepticement vers le nouvel arrivant. Peau d’ébène, les yeux brillants ; malice, espièglerie, les deux peut-être. Le sourire, qui semblait pouvoir faire fondre la plus froide de toutes les matières. Pas le sien visiblement ; du moins, pas encore. De l'assurance plein les poches et une attitude qui lui paraissait suffisante. La figure était familière ; sans aucun doute Zora l'avait croisé à l'occasion, sans que les traits de son minois ne marquent sa mémoire pour autant. Elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il s'engage dans sa direction. Qu'il daigne s'approcher.

« Is there a problem ? May I help you ? » s'enquit la jeune femme, sans pour autant être foncièrement intéressée par l'individu. Plutôt confuse en réalité. C'était la raison pour laquelle elle avait décidé de prendre les devants. Après tout, l'attaque était résolument la meilleure défense, quelque soit la situation dans laquelle la Bytchkov se trouvait être.



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Darius N'Tchalla
Darius N'Tchalla
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— pseudo : Lizelandre
— avatar + © : Chance Perdomo @Kane (avatar et gif) VOCIVUS (gif)
I wrote your name with my blood
— âge : 22 été depuis sa naissance une matinée étouffante et ensoleillée, vingt deux années qu'il poursuit les idéaux de la famille et les ordres du père tout en paresse et en oisiveté.
— statut civil : Fiancé. Le concordium a choisi et dans son ironie monstrueuse lui a attribué la cousine de l'être véritablement aimé. Du devoir ou de l'amour; il ne sait que choisir, même s'il sent bien qu'au final il n'aura pas le choix
— pouvoirs : Les seuls pouvoirs dont il peut se targuer sont ceux de l'odeur cuivrée de l'argent, et de sa langue aussi acérée qu'éloquente
— allégeance : l'argent, sans lequel il ne pourrait vivre. La famille aux liens inébranlables. Les Anderssen bien que le doute s'insinue dans l'esprit du brun
— métier : sous les conseils du patriarche, Darius voyage avec son oncle de cour en cour et participe à la face montrée de l'iceberg, la générosité dont la famille fait preuve pour masquer adroitement le luxe de leur vie réelle
— localisation : Amaranthe S'il avait su que derrière la froideur de cette ville se cachait une femme capable de réchauffer son coeur
— tell me your story : The more a man man have
The more he wants
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What are you if not made for me ?
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— 10.11.18 12:40 —


let the music play
Feat zora bytchkov
La lettre fatidique reposait dans la poche de son veston de velours sombre, brûlait jusqu'à ses côtes, s'insinuait dans ses entrailles par sa simple présence ; comme une annonce qu'il ne pouvait ignorer bien qu'il eût tenté de le faire toute la journée. Cette lettre signée du blason de la famille, aussi succincte que dévastatrice avait confirmé les doutes qui depuis plusieurs mois tiraillaient le jeune homme. Depuis qu'il était retourné chez lui, dans ce palais qui prenait maintenant des allures de nostalgies, et que la matriarche l'avait installé sur un des fauteuils de cuir pour avoir LA conversation, conversation qu'il aurait sans aucun doute préféré avoir avec le père, pour que moins de pudeur ne colore ses joues arrondies. Et que la fossette de son sourire éclatant puisse cacher la détresse agitant son myocarde. Plus aucun retour en arrière n'était possible cependant, son père l'ayant inscrit auprès des marieuses. Triste nouvelle aux airs de funérailles. Angoisse mêlée d'excitation à la simple idée que dans quelques semaines à peine, une marieuse irait le lier à jamais à une inconnue, ou pire à une connue détestée. Toute la journée durant, Darius avait vaqué à ses occupations, emplissant son emploi du temps d'une myriade de tâches, toutes plus futiles les unes que les autres ; tout pour ne pas penser à l'encre noir reposant sur le beau papier, à ces mots écrasants qui tourbillonnaient encore et toujours dans chaque parcelle de son imagination. Pourtant rien n'y fit. Et prit de cette création fertile, il s'était vu marié une quinzaine de fois avant même le déjeuner, situations toutes plus atroces les unes que les autres : quand la damoiselle n'était pas une Nakamura agaçante, elle se transformait en une statue de marbre, jamais émue par les élans qu'il tentait de lui imprimer.

Comme pour accentuer l'ironie de la journée, les Bytchkov donnaient une simple réception – par simple entendons moins extravagante qu'à l'accoutumée – dans le grand salon du palais chaud. Ce palais qu'il côtoyait chaque jours ou presque depuis trois mois. Darius, d'ordinaire si enclin à la fête, hésita même à s'y rendre. Mais comment aurait-il pu justifier son absence ? Impossible, impensable. Alors il s'était revêtu de sa plus éclatante des tenues, pour contraster avec le nuage sombre qui brouillait son esprit et, d'une marche aussi décidée qu'empruntée, il avait finalement rejoint la danse. A chaque pas, c'était comme s'il faisait la conquête d'un territoire, le cou droit, un malicieux sourire ne quittant jamais ses lèvres charnues. D'un seul coup d’œil, il avait jaugé la pièce, au fond, plusieurs jeunes femmes le contemplaient avec admiration. Habitué à de telles œillades, il ne leur accorda pas plus qu'un sourire charmant et un hochement de tête aux allures de révérence. Un autre jour, il se serait empressé de se lancer dans une cour délicieuse, de leur faire mille et uns compliments, de leur conter mille et unes histoires. Ce soir, il n'en n'avait guère l'envie. Ce soir, Darius cherchait autre chose, moins, ou peut-être plus. Son regard se porta alors sur une femme, un peu plus âgée certainement, mais guère plus, qui le jaugeait froidement. Ses lèvres vermeilles, contrastaient violemment avec les yeux glacés qui semblaient le percer à jour. Intrigué, sans même le réaliser complètement, guidé simplement par un instinct qui jamais ne l'avait déçu, Darius s'approcha. Confiant. Un peut trop peut-être.

Ce furent des paroles distantes - prononcées calmement et qui résonnèrent comme un défi à ses oreilles – qui le firent s'arrêter à quelques pas de la belle personne. Sans y paraître, il reprit contenance, prenant le temps de préparer sa réponse tout en analysant la personne qui lui faisait face. Celle-ci, assurément sur ses gardes, presque comme si elle attendait à tout moment la moindre excuse pour laisser échapper une colère bouillonnante, le ravit plus qu'autre chose. Et sans se départir de son sourire, car il savait maintenant à qui il avait affaire – pour avoir entendu Pavlin parler d'elle aussi souvent que possible, pour l'avoir aperçu au détour d'un couloir quelques jours auparavant – Darius se lança dans l’arène. « Pardon me, there is no problem at all. Only the strict desire of meeting the dear sister of my good friend Pavlin. Darius N'Tchalla at your service, and you must be miss Zora Bytchkov, if I am not mistaken ? » coup de poker, mais qui ne pouvait guère se solder en échec. Il y avait dans son port, jusque dans ses traits – la même froideur, la même fougue contenue que dans celle du petit-frère que Darius considérait maintenant comme un ami. Depuis que celui-ci lui avait montré comment échapper à l'ennui dévastateur qui le prenait lorsque ses heures de travail touchaient à leur fin. « I had the hope of getting acquainted with you. As your brother is always talking about his sweet sister. »

Il ne savait pas encore que cette rencontre allait faire l'effet d'une bourrasque sur une maison de paille, d'une vague violente sur un château de sable. Mais s'il avait su, s'il en avait pu prédire les retombées funestes, se serait-il pourtant abstenu d'approcher ? Aurait-il fait demi-tour, pour y préférer la compagnie moins dangereuse des autres jouvencelles ? Aurait-il tourner le dos à un amour maudit ? Y croire, même une seule seconde, serait ne pas connaître le jeune homme.
©️ FRIMELDA

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