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— corporalki —
Tilda Carstairs
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— pseudo : herondale (clara)
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— âge : ( vingt-trois ) années à tenter de s'en sortir. à tenter de survivre dans un monde qui lui est hostile. si jeune en apparence alors qu'elle a l'âme meurtrie et le coeur brisé.
— statut civil : ( célibataire ) elle a aimé tilda. elle a aimé à s'en briser les ailes. et c'est ce qui est arrivé. il lui a arraché le coeur à mains nues. ironique pour une heartrender. elle a fermé son myocarde à tout le monde depuis. elle a bien trop souffert pour laisser à nouveau quelqu'un la détruire à ce point.
— pouvoirs : ( heartrender ) don maudit, dangereux. l'enfant a fait la découverte de son pouvoir quand elle a appris la vérité sur ses origines. elle a vu avec stupeur sa mère ployer devant elle à cause de la baisse d'oxygène dans son sang. souvenir douloureux qui reste ancré en elle depuis des années.
— allégeance : ( résistance ) sa seule famille. tilda est entrée dans la résistance peu de temps après le meurtre de sa mère par un scythe. et pas n'importe lequel. profondément trahie, la gamine n'a plus rien à perdre sauf la vie. alors autant se battre pour les siens.
— métier : ( shadows ) espionne pour le compte de la résistance, tilda est devenue une ombre. une arme secrète infiltrée dans thormar. un rôle qui ne lui fait pas peur. la gamine sait se jouer des faiblesses des autres pour servir ses intérêts.
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— 01.11.18 1:38 —



⎨out of all the people who had to hurt
me, why did it have to be you ?⎬

Elle rêve, Tilda. Songe doucereux qui apaise les souffrances passées. Elle se perd dans le monde des chimères. Là où la douleur n'est plus. Réalité déformée, imagée. Elle se laisse emporter par la folie de l'espoir, l'amertume des regrets. Elle pense à ce que sa vie aurait pu être. Une existence dans laquelle sa mère serait encore envie. Dans laquelle Ervin n'était pas parti. Dans laquelle il n'était pas devenu ce monstre. Oui, elle rêve la gamine. Elle se laisse séduire par ces illusions qui étirent ses lippes en un sourire. Elle ne pense pas au vide qu'elle va ressentir en rouvrant les yeux. Et pourtant. Ses iris sombres se perdent dans la nuit étoilée, dissimulée par les épaisses fumées noires qui s'échappent du volcan. Comme à chaque fois qu'elle succombe, Tilda en paye le prix. Son myocarde se sert quand elle repense au visage de sa mère, au rire d'Ervin et à ses baisers sucrés. L'air emplit avec difficulté ses poumons. Elle se redresse, adressant à peine un regard au palais qui se dresse non loin d'elle. La Carstairs a de plus en plus de mal à trouver le sommeil. Elle pousse un soupir, balance ses pieds avec dédain. Comme la plupart des soirs, elle marche. Elle arpente les rues de Phobos pour apaiser son esprit tourmenté. Pour le distraire suffisamment et qu'il lui accorde quelques heures de repos. D'oubli. Les rues sont désertes. La lumière argentée de l'astre nocturne éclaire la ville d'un drôle d'éclat. Un halo presque surnaturel. Une vision presque idyllique qu'une cape sombre vient gâcher de sa noirceur. Son sang se fige dans ses veines. Son être se crispe. Le mot est pensé si fort qu'il en est presque sifflé à voix haute. Scythe. Elle devrait s'enfuir la gamine. Laisser le spectre superficiel de la Mort prendre son tribut et repartir. Seulement une voix dans sa tête ne peut s'empêcher de susurrer son nom. Ervin. Alors elle s'approche, attirée par la mystérieuse cape sombre. Par l'identité de son détenteur. Et elle prie la gamine. Pour que ce ne soit pas lui. Parce que sa vengeance est encore en suspens. Elle essaie de se tromper mais une partie d'elle-même espère le revoir. Parce qu'il lui a arraché une partie de son âme. Il lui a extirpé son coeur de la poitrine pour l'écraser de la pointe de son pied. Elle s'arrête non loin de la maison où se tient le drame, incapable de faire un pas de plus. Elle hésite, se détourne quand la porte s'ouvre, dévoilant la fameuse silhouette. Elle est pétrifiée Tilda. Ses prunelles accrochent le regard douloureusement familier de l'être froid qui se tient devant elle. Ses lippes en tremblent presque devant la violence de sa vision. Elle lui a juré, Tilda. Elle lui a juré de lui ôter la vie. « Ervin. » Un souffle. Un regret énoncé à voix haute. Pourquoi es-tu là. Imbécile. Elle sent le pouvoir envahir chaque parcelle de son corps. Le feu animer ses veines. Ses doigts effleurent la lame qu'elle dissimule dans le creux de son poignet. Son éclat brille de mille feux sous la lune. Elle n'a plus besoin de prononcer le seul mot. Tilda n'a plus rien à lui dire. Il ne reste que la rancoeur et l'amertume des souvenirs. Le visage de sa mère se fait de plus en plus précis dans son esprit. Celle qu'il lui a arraché tout en sachant à quel point elle y tenait. Celle qui l'avait accueilli à de multiples reprises et qui l'avait toujours traité avec bonté. Non. La Carstairs n'a plus rien à dire. Plus de reproches. Juste un adieu qu'elle va lui arracher de sa lame. Cela ne va pas ramener sa mère. Non. Elle aura juste goûté à la vengeance tant attendue. Elle aura enfin éliminer Ervin de sa vie. Elle ne va pas échouer. Pas cette fois. Ce soir, Ervin Virmund va mourrir. Ce soir, Scythe Chopin va payer pour ses crimes.     
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Scythe Chopin
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— âge : ((VINGT-TROIS ANS)) ;; la jeunesse dans les traits, un comportement parfois encore juvénile, ervin n'est qu'âgé de vingt-trois ans, et pourtant il a déjà la Mort dans les yeux. terriblement infatué avec le glanage que son métier impose, il a à pas même un quart de siècle déjà ôté la vie d'une centaine de personnes ; il n'a pourtant jamais flanché, jamais été choqué, jamais refusé.
— statut civil : ((CELIBATAIRE)) ;; ervin n'a jamais réellement été habile quand il en venait à l'amour, ni à ses relations sociales extérieures. un garçon charmant, souriant en apparences mais terriblement effrayant lorsqu'il venait à montrer son vrai visage. il est célibataire, puisque les commandements scythe le lui imposent, mais il a déjà été amoureux une fois. une seule fois il a osé se plonger dans les yeux d'une nymphe, une seule fois auront suffi, puisqu'il ne voit, ne verra jamais plus qu'elle. tilda, son prénom résonne encore alors qu'il se souvient de la terrible chose qu'il a commise.
— allégeance : ((NOUVEAU ORDRE)) ;;
— métier : ((JUNIOR-SCYTHE)) ;;
— nom de naissance : ((ERVIN VIRMUND)) ;;
— disponibilité rp : (5/6) tilda, thomas, tilvin flashback, scythe austen, scythe bonaparte.
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— 11.11.18 16:54 —


I'll sit and watch your car burn With the fire that you started in me But you never came back to ask it out. Go ahead and watch my heart burn With the fire that you started in me But I'll never let you back to put it out.
Scythe Chopin. Un pseudonyme, une manière quelque peu grotesque de cacher son ancien nom, ce nom qui résonne à présent comme un truc amer qu’il avale, qu’il recrache, qu’il vomit. Virmund, un cadeau empoisonné, emballé dans du papier fait de satin. Un cadeau qui a finalement bien plus du cauchemar que du rêve. Il aurait dû s’y sentir bien dans cette famille, ça aurait probablement rendu sa vie bien plus simple, mais le fait était qu’il n’y avait pas sa place, ne l’avait jamais eu, ne l’aurait jamais. Vadrouillant dans les rues vides de Phobos, ça lui rappelait les voyages d’affaires de son père, ça lui rappelait le temps où il était encore innocent, où il pensait peut-être encore pouvoir être fier garçon, fier fils, fier agent de Thormar. Mais la mort l’avait appelé, lui avait insufflé de lui servir, et sans broncher il avait accepté et à présent sa vie était à des années-lumière de ce qu’elle avait été autrefois ; et il ne regrettait pas. Il y avait, pendant son ascension, eu quelques actes qui le laissaient encore grimacer, mais il avait trouvé une nouvelle famille, une nouvelle cause, un moyen terrible mais tout à fait légal de subjuguer ses pulsions meurtrières. Il avait tout, mais rien à la fois. Perdant de son influence sur Scythe Bonaparte, mangé par quelques regrets, par la conscience qui semblait parfois encore s’éveiller, Scythe Chopin n’était plus celui qu’il était il y a quelques mois, non il avait changé, laissé paraître une sorte de vulnérabilité qu’il méprisait. Ervin était misérable, vulnérable, faible, empli d’ambitions qu’il n’aurait jamais pu exhausser si Scythe Chopin n’était pas intervenu. Ils étaient deux faces d’une même pièce, mais le Scythe était plus fort, oppressant la partie humaine chez lui, qui semblait pourtant ne pas vouloir s’éteindre sans s’adonner à un combat terrible. Un combat entre l’esprit et le cœur, ce cœur qui battait, qui ronchonnait et ronronnait dès qu’il pensait aux terribles choses qu’il avait faites. Tuer pour tuer, son visage éclaboussé de sang, un sourire terrible mué sur les lèvres ; et son cœur jouissait à l’idée même de combler cette culpabilité qui l’incombait. C’était de se faute après tout, il n’avait pas écouté son mentor quand celle-ci lui avait dit d’éteindre son humanité mais aussi les menaces à ses ténèbres. Tilda. Maman. Fen. Trois entités terriblement angoissantes qui le ramenaient au garçon qu’il était autrefois, au gosse terriblement loyal à sa mère, terriblement amoureux de cette fille et terriblement fidèle à sa plus grande alliée. Elles étaient une respiration, un moyen de vivre, comme un moyen de le tuer, à petit feu, trop lentement, trop cruellement.
Son esprit battait contre la cage qu’était son crâne, alors qu’il se souvenait de sa mission. Sa cible avait quitté le territoire de la région du nord, le forçant à se rendre dans une région qui n’était pas dans sa juridiction. Il se fichait bien des règles ou encore des lois, mais le déplacement l’avait rendu bien plus ronchon qu’il ne l’étai déjà auparavant. Scythe Chopin n’était pas feignant, il était tout simplement habitué à son confort, à cette jolie rengaine qu’était de trouver sa victime, la rendre folle d’angoisse avant de l’égorger de sa lame si joliment aiguisée. Il n’y avait rien de poétique à sa manière de glâner, il n’y avait que l’horreur, le sanguinaire, un moyen totalement fou de se perdre, de remplir le vide dans sa cage thoracique. Il retrouva l’homme dans une petite taverne, il poussa la porte et vit tous les regards se tourner dans sa direction. Un sourire sournois était délicatement déposé sur ses lèvres, alors qu’il posa lourdement sa main sur l’épaule de l’homme. « Je suis là pour vous glâner. » L’homme, la peur dans les yeux tenta de se lever, mais Scythe Chopin l’en empêcha. « Etant donné que vous avez fui et m’avez forcé à me déplacer, je vais devoir me charger de votre famille ensuite. » Il leva les yeux au ciel comme exaspéré, alors qu’un silence lourd était tombé sur le bar. « Non s’il vous plaît, épargnez-les, ils n’ont rien avoir à faire avec tout ça, j’ai agi seul.. s’il vous plaît. » les larmes coulèrent sur les joues de l’homme, alors que Scythe Chopin soupira exagérément. Il aimait quand ses victimes pleuraient, quand il leur inspirait une peur qu’il ne pouvait pas même comprendre. La Mort venait de toquer à la porte de cet homme et elle avait non seulement le pouvoir de l’éteindre mais aussi d’éteindre tout ce qui lui était cher. « Je vais y réfléchir. » Il n’allait pas y réfléchir. Il allait les tuer un à un, montrer au peuple de Thormar que se mesurer à un Scythe était inutile. Il sortit sa lame de son fourreau et égorgea sans prévenir l’homme qui tomba à ses pieds. Sortant un mouchoir de sa manche, il enleva les éclaboussures de sang sur son visage et se tourna vers le bar. Il commanda un whisky, attendant que les veilleurs viennent faire leur travail. Les yeux grands, terrifiés, les habitants de Phobos le regardaient avec respect, avec peur, et ça ne le faisait sourire que davantage. Il s’excusa, se leva lentement, impérieusement, tourna les talons et s’en alla. Epoussetant sa cape, il poursuivit sa route, bien décidé à rentrer chez lui. Les têtes de baissèrent à son passage avant qu’il n’arrive dans une partie de la ville presque déserte. « Ervin. » Il se retourna brusquement. Il était capable de reconnaître cette voix dans une foule, dans une explosion, de partout, car elle était celle de Tilda. Tilda qui le regardait avec dégoût, avec peine, avec cette rancune qui ne disparaîtrait probablement jamais. « C’est Scythe Chopin ou votre Honneur. » Il ne pouvait pas céder, pas la laisser s’immiscer dans son esprit comme elle l’avait fait la dernière fois. Elle était capable de le tuer étant Grisha, elle était capable de l’éteindre et Ervin ou encore Scyhe Chopin, l’un comme l’autre n’avait pas encore envie de mourir ; encore moins de la main de celle que tout deux aimaient. « Te sens-tu aujourd'hui capable de me tuer Tilda ou devons-nous à nouveau reporter ta vengeance à une autre fois? » à trop jouer avec le feu, l'on finissait toujours par se brûler.
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— statut civil : ( célibataire ) elle a aimé tilda. elle a aimé à s'en briser les ailes. et c'est ce qui est arrivé. il lui a arraché le coeur à mains nues. ironique pour une heartrender. elle a fermé son myocarde à tout le monde depuis. elle a bien trop souffert pour laisser à nouveau quelqu'un la détruire à ce point.
— pouvoirs : ( heartrender ) don maudit, dangereux. l'enfant a fait la découverte de son pouvoir quand elle a appris la vérité sur ses origines. elle a vu avec stupeur sa mère ployer devant elle à cause de la baisse d'oxygène dans son sang. souvenir douloureux qui reste ancré en elle depuis des années.
— allégeance : ( résistance ) sa seule famille. tilda est entrée dans la résistance peu de temps après le meurtre de sa mère par un scythe. et pas n'importe lequel. profondément trahie, la gamine n'a plus rien à perdre sauf la vie. alors autant se battre pour les siens.
— métier : ( shadows ) espionne pour le compte de la résistance, tilda est devenue une ombre. une arme secrète infiltrée dans thormar. un rôle qui ne lui fait pas peur. la gamine sait se jouer des faiblesses des autres pour servir ses intérêts.
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— 11.11.18 23:09 —



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Elle en rit presque Tilda. De l'ironie de la situation. De le croiser ici, à cet endroit précis et à cette heure. Comme si le destin persistait à les réunir quand il n'y avait plus que de la rancoeur et un meurtre qui les reliait. Elle l'observe sans se départir de son masque de colère. Un masque qui dissimule aisément les émotions qui naissent au fond de son coeur. Oui, elle en rit presque Tilda. Presque de sa naïveté d'avoir cru un instant avoir fait une croix sur Ervin. Depuis leur dernière rencontre, elle s'était répétée chaque jour que Ervin Virmund était mort et que le monstre qui en était né devait mourir. Elle s'en était presque convaincue la gamine. Presque parce qu'elle réalise de nouveau qu'elle ne pourra pas aller jusqu'au bout. Même si elle le déteste. Même si elle l'abjure de toutes ses forces. Le monstre qui se tient devant elle a les traits de son premier amour. De celui qui a fait battre son myocarde. C'est sûrement le plus douloureux. De savoir que c'est bien Ervin qui se tient devant elle mais qu'il a changé irrémédiablement. De savoir que c'est à cause de lui que sa mère est morte. Les poings serrés, elle l'observe avec la féroce volonté de ne rien lui concéder. Elle lui a déjà donné son coeur et il l'a piétiné en riant. La Carstairs fait taire la moindre lueur d'espoir dans ses prunelles. Elle fait disparaître tous les souvenirs qui l'assaillent dès qu'elle le regarde. Plus encore, elle écrase sans ménagement les morceaux de son coeur qui s'embrasent à sa vision. Ervin est mort. Litanie qu'elle se répète inlassablement. Trois mots qui lui arrachent une plainte silencieuse à chaque fois qu'elle les formule. « C’est Scythe Chopin ou votre Honneur. » Elle ne lui confère aucun rictus, aucune expression. Rien que l'indifférence. Sa voix s'entrechoque à la sienne. Ervin est mort. C'est Scythe Chopin. Deux entités indissociables à ses yeux. Le messager de la mort lui est trop familier, trop intime pour qu'elle puisse en voir un autre. Elle remarque qu'il n'agit pas comme Ervin mais elle préfère laisser cette pensée filer et rejoindre les néants de son esprit. Tilda se redresse, comme pour répondre à l'arrogance qui suinte dans sa voix. Elle sait bien au fond qu'il est parti. Prononcer son prénom ne sert à rien. On ne peut pas parler avec un fantôme du passé. Une ombre fugace passe sur son visage. « Garde ton arrogance et tes titres idiots pour toi. Tu resteras toujours Ervin Virmund à mes yeux. » Une vérité blessante pour elle et qu'elle espère tout aussi vexante pour lui. Elle n'espère plus rien de lui. Juste sa mort. Un dernier souffle. Une vie pour une vie. Tilda se montre tout aussi arrogante en le provoquant. Elle sait qu'il finira par se moquer d'elle à cause de sa faiblesse, de son conflit intérieur. Partagée entre sa volonté de lui ôter la vie et l'affection qu'elle a toujours pour lui. La mâchoire crispée, elle tente de cacher la détresse qui s'invite dans son regard. « Te sens-tu aujourd'hui capable de me tuer Tilda ou devons-nous à nouveau reporter ta vengeance à une autre fois ? » Un silence opaque tombe autour d'eux. Ervin n'aurait jamais dû la provoquer. Tout comme il n'aurait jamais dû la séduire en premier lieu. S'il n'avait pas décidé de tout faire pour qu'elle l'aime, rien de tout cela ne serait arrivé. Au même titre qu'elle n'aurait jamais dû céder à ses avances. Une rage sourde s'empare de Tilda, mêlée à la culpabilité de ne pas avoir su venger sa mère la première fois. Ses doigts se contractent, invoquant un pouvoir encore étranger à Ervin. Elle ne pense à rien d'autre qu'à le faire taire une bonne fois pour toutes. Elle fait déferler tout son pouvoir sur lui, contractant son coeur de toutes ses forces. La gamine n'a peut-être pas toute la puissance d'un Grisha pur mais elle peut faire mal. Ses iris noirs jaugent Ervin avec satisfaction. « Ne me provoque pas. » Un sourire mauvais naît au coin de ses lèvres en voyant Ervin faiblir devant elle. Tilda ne pense plus au passé, à ses baisers, à ses étreintes. Elle ne pense qu'à la maison vide, aux ténèbres et à sa silhouette. Au chaos qu'il a semé dans sa vie. « Tu ressens cette douleur ? Ce poignard qui te fend le coeur ? C'est ce que j'ai ressenti quand tu as tué ma mère. Quand tu m'as abandonné et que tu m'as trahi. » Sa voix se mêle à quelques sanglots qu'elle tente tant bien que mal de contenir. Ervin est sans doute celui qui l'a le plus blessé de toute son existence. Lui qui s'était donné tant de mal pour la conquérir. Il lui avait promis monts et merveilles. Il ne lui avait laissé que des cendres et des ténèbres. Il lui avait fait espérer une vie avec lui. Un mensonge éhonté. Tilda lui en voulait pour toutes ses paroles mielleuses, toutes ses étreintes fiévreuses, tout l'espoir qu'il avait insufflé dans son coeur avant de les lui retirer sans la moindre pitié. Si vraiment elle avait compté un jour pour lui, il n'aurait jamais fait tout cela. Elle n'était rien d'autre qu'un divertissement à ses yeux. Un prix qu'il devait avoir avant de tout quitter. Un dernier lot de consolation avant de se dédier à la Mort.


  
  
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— statut civil : ((CELIBATAIRE)) ;; ervin n'a jamais réellement été habile quand il en venait à l'amour, ni à ses relations sociales extérieures. un garçon charmant, souriant en apparences mais terriblement effrayant lorsqu'il venait à montrer son vrai visage. il est célibataire, puisque les commandements scythe le lui imposent, mais il a déjà été amoureux une fois. une seule fois il a osé se plonger dans les yeux d'une nymphe, une seule fois auront suffi, puisqu'il ne voit, ne verra jamais plus qu'elle. tilda, son prénom résonne encore alors qu'il se souvient de la terrible chose qu'il a commise.
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— 12.11.18 0:17 —


I'll sit and watch your car burn With the fire that you started in me But you never came back to ask it out. Go ahead and watch my heart burn With the fire that you started in me But I'll never let you back to put it out.
Il comprenait pourquoi elle lui en voulait terriblement, à sa place, il l’aurait probablement tué. A sa place il lui en aurait voulu jusqu’à la fin des temps, il l’aurait maudite, détesté, éteinte avant même qu’elle ait eu le temps de lui demander pardon. Mais les rôles n’étaient pas inversés et dans ce scénario Scythe Chopin était le coupable et Ervin pâtissait de cette décision. Parce que le garçon aimait toujours à en crever la femme qui se trouvait devant lui, alors que le Scythe était indifférent, prêt à partir, tourner les talons et s’éviter l’épuisement d’une énième conversation qui ne mènerait à rien. Mais l’âme du gosse, l’âme de l’ancien lui était, malgré lui, plus forte quand il s’agissait de Tilda, parce que Tilda le retenait, parce que Tilda avait le pouvoir de le faire vriller, de le faire se retourner et se poser des questions. Les mauvaises questions. Regrettait-il d’avoir tué sa mère ? Oui, mais non. Oui, parce qu’il avait dû en même temps sacrifier sa relation avec Tilda. Non, parce qu’il avait ainsi prouvé à Scythe Bonaparte qu’il n’était pas seulement un pion, mais bien un candidat sérieux à son apprentissage. Alors il étai tiraillé, mais cette indécision n’était rien de nouveau pour lui, au contraire, c’était une émotion qui l’avait accompagné tout au long de sa vie. « Garde ton arrogance et tes titres idiots pour toi. Tu resteras toujours Ervin Virmund à mes yeux. » Et la remarque piquait, énervait, provoquait. Parce qu’elle devait savoir, elle devait savoir à quel point Scythe Chopin méprisait à présent Ervin Virmund. Rien que le nom lui donnait des envies de meurtre, rien que le prénom lui rappelait à quel point il avait été un pantin pendant toute son enfance. C’était comme si le passé revenait s’engouffrer contre ses méninges, alors que ses mains tremblaient. Il ne voulait pas replonger dans son passé, il avait tiré un trait dessus quand il avait glané la mère de la Carstairs, quand il s’était, une bonne fois pour toute, séparé de Tilda comme du reste du monde. Isolé dans l’ordre, dans le cercle intime qu’avait formé Scythe Bonaparte, il se sentait bien, ou du moins c’était ce dont il voulait se convaincre. Il allait bien. Tout allait bien. Rien n’étai en train de se détériorer, rien n’était en train de tomber en ruines. Il était toujours le gosse arrogant capable de s’arracher tout ce qu’il souhaitait. Mais pas Tilda, non, encore aujourd’hui, Tilda lui était une énigme, un truc insolvable et si auparavant elle était exaspérée par lui, aujourd’hui elle le détestait ouvertement. Et ce sentiment de trahison, cette rage, il ne savait pas comment l’apaiser. Il s’étai excusé une fois, une seule et n’était pas sûr d’être capable de le faire une seconde fois. Parce que ça ne servait à rien et Scythe Chopin n’offrait jamais rien sans contrepartie. Pas même un pardon. Aux yeux de Tilda il était peut-être encore Ervin, mais elle ne savait pas à quel point celui-ci était étouffé par le Scythe, par la mort elle-même. Elle ne savait pas à quel point ces cinq dernières années l’avaient métamorphosé et à quel point il n’était plus le garçon qu’elle avait autrefois aimé. Mais peut-être que lui aussi ne se rendait pas compte à quel point la Tilda qu’il avait devant lui n’était pas celle qu’il avait aimé.
« Ne me provoque pas. » C‘était une menace, il lui avait tendu la perche, mais ne s’attendait pas à ce qu’elle l’attaque avec son pouvoir. Il avait oublié ce qu’elle était, à quel point elle pouvait se montrer dangereuse pour n’importe quel humain ; même un scythe n’était pas indifférent à la rage d’une Grisha. Et il venait tout juste de l’attaquer, lui demander quand est-ce qu’elle allait le tuer, une question rhétorique, à laquelle elle répondait pourtant avec hargne. Enserrant son cœur de chaînes invisibles, il se sentit lentement haleter, son myocarde s’esseuler sous le contrôler d’une magie que son corps humain ne pouvait pas comprendre, ni assimiler. Comme paralysé, il sentit ses genoux flancher, son corps tomber. « Tu ressens cette douleur ? Ce poignard qui te fend le coeur ? C'est ce que j'ai ressenti quand tu as tué ma mère. Quand tu m'as abandonné et que tu m'as trahi. » La seule consolation qu’il pouvait encore se susurrer était qu’il savait qu’un Grisha ne pouvait pas tuer avec son pouvoir, qu’il devait le faire de sa main. Serait-elle capable de déposer une lame sous son cou et trancher sa gorge ? son pouvoir était une façon indirecte de lui faire du mal, tout comme lui avait indirectement fait du mal, se séparant d’elle par le biais de sa mère. Alors oui, il comprenait sa douleur, mais Scythe Chopin ne pouvait pas retourner dans le temps, il ne pouvait pas reprendre son geste, il ne pouvait pas changer les aléas de la vie, ni les actes qu’il avait provoqué. Même si Ervin le voulait, même si Ervin plaidait coupable et lui demandait à genoux de lui pardonner, l’autre lui, refusait, refusait de baisser le menton, de montrer quelconque faiblesse. Il l’aimait, c’était indéniable, Scythe ou Virmund, il réservait à Tilda une place d’honneur dans son cœur, mais elle représentait également une faiblesse, une menace qu’il ne pouvait ignorer. Elle le rendait vulnérable, physiquement, mentalement, et ce n’était pas quelque chose qu’il pouvait excuser. Il ne niait plus le fait qu’elle était une lourde partie de sa vie, de son passé, et qu’à présent, il fallait peut-être lui dire adieu, s’en détacher une bonne fois pour toute, arracher le pansement tant qu’il en était encore temps. « Cesse ça s’il te plaît. » Il avait du mal à parler, le son de sa voix exténué par le contrôle qu’elle avait sur son cœur. « Quelqu’un va te voir et te tuer. » Elle était inconsciente de le faire ici, elle était inconsciente d’utiliser son pouvoir non loin des Beauchamps. Elle était tout simplement irresponsable, impulsive, et c’était une des raisons pour lesquelles il était si ardemment tombé amoureux d’elle. « Je sais que je t’ai fait du mal Tilda, mais selon moi nous ne trouverons pas de terrain d’entente. Je me suis excusé et je ne sais pas exactement ce que je peux faire de plus. Alors tue-moi ici, maintenant ou oublie ta rancune, ignore-moi s’il le faut, mais arrêtons là, nous ne pouvons pas continuer comme ça. » Il marqua une pause. « Il n’y aura de toute façon pas de belle fin à cette histoire n’est-ce pas ? » parce qu’elle ne pourra jamais lui pardonner, et parce qu’il était trop fier pour la supplier à genoux et lui dire qu’il l’aimait encore comme un fou.
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— âge : ( vingt-trois ) années à tenter de s'en sortir. à tenter de survivre dans un monde qui lui est hostile. si jeune en apparence alors qu'elle a l'âme meurtrie et le coeur brisé.
— statut civil : ( célibataire ) elle a aimé tilda. elle a aimé à s'en briser les ailes. et c'est ce qui est arrivé. il lui a arraché le coeur à mains nues. ironique pour une heartrender. elle a fermé son myocarde à tout le monde depuis. elle a bien trop souffert pour laisser à nouveau quelqu'un la détruire à ce point.
— pouvoirs : ( heartrender ) don maudit, dangereux. l'enfant a fait la découverte de son pouvoir quand elle a appris la vérité sur ses origines. elle a vu avec stupeur sa mère ployer devant elle à cause de la baisse d'oxygène dans son sang. souvenir douloureux qui reste ancré en elle depuis des années.
— allégeance : ( résistance ) sa seule famille. tilda est entrée dans la résistance peu de temps après le meurtre de sa mère par un scythe. et pas n'importe lequel. profondément trahie, la gamine n'a plus rien à perdre sauf la vie. alors autant se battre pour les siens.
— métier : ( shadows ) espionne pour le compte de la résistance, tilda est devenue une ombre. une arme secrète infiltrée dans thormar. un rôle qui ne lui fait pas peur. la gamine sait se jouer des faiblesses des autres pour servir ses intérêts.
— points : 390

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— 19.11.18 22:01 —



⎨out of all the people who had to hurt
me, why did it have to be you ?⎬

Tilda risque tout en s'en prenant à lui ainsi en pleine rue. Elle risque sa vie mais elle n'en a que faire. La colère est plus forte que la raison qui lui hurle d'arrêter. Ses doigts ne font que se crisper davantage, comme pour confirmer sa volonté de faire déferler tout son pouvoir sur Ervin Virmund. Elle se venge à sa façon, bien consciente que c'est son seul moyen de faire partir la rancoeur qui ronge son coeur. Parce que jamais, jamais, elle ne pourra le tuer. Il a été son premier amour et sa plus grande douleur. Son âme soeur et son pire cauchemar. C'est Ervin. C'est son enveloppe charnelle qui se tient devant elle. Et même si elle ne reconnaît rien en lui. Ni l'étincelle moqueuse dans son regard, ni son sourire si caractéristique. Elle ne pourra jamais mener à bien sa vengeance sanguinaire. Elle est trop faible, trop attachée au passé pour voir la vie quitter ses prunelles sombres. Tilda laisse toutes ses émotions couler à travers son pouvoir. Y compris la rage qu'elle peut avoir contre sa propre personne. Elle laisse tout partir. Fureur. Amour. Manque. Deuil. « Cesse ça s’il te plaît. » Mais elle ne peut pas, Tilda. Elle ne peut plus s'arrêter. Elle sent le vide creuser son myocarde. Le néant s'inviter entre ses côtes. Et c'est plus facile comme ça. Plus vivable de ne plus rien ressentir plutôt que de souffrir jour après jour. « Quelqu’un va te voir et te tuer. » Comme si cela l'intéressait. Comme s'il se préoccupait de la savoir en vie ou morte. Après tout, il avait déjà tué une partie de la gamine en lui enlevant sa mère. Sa poigne ne se desserre pas. Elle veut le voir crouler sous son don, qu'importe les conséquences. « Je sais que je t’ai fait du mal Tilda, mais selon moi nous ne trouverons pas de terrain d’entente. Je me suis excusé et je ne sais pas exactement ce que je peux faire de plus. Alors tue-moi ici, maintenant ou oublie ta rancune, ignore-moi s’il le faut, mais arrêtons là, nous ne pouvons pas continuer comme ça. » Les mots résonnent en elle. Dans cette abysse qui a émergé. Elle capitule déjà la Carstairs. Elle sait déjà que c'est la fin. D'une façon ou d'une autre, elle sent que c'est la dernière fois qu'elle le voit. Vraiment. Il a raison et même si ça lui coûte de l'avouer, Tilda abandonne. Son pouvoir se dissipe dans les ténèbres. « En effet, nous ne pouvons pas continuer comme ça. Tu es un poison, Ervin Virmund. Un venin qui me bouffe continuellement, sans répit. » Elle pèse ses mots, comme pour lui lacérer le coeur une dernière fois. Comme pour lui faire comprendre qu'elle ne lui pardonnerait jamais. « Il n’y aura de toute façon pas de belle fin à cette histoire n’est-ce pas ? » Elle aimerait lui répondre que si. Que les miracles et les contes de fées existent. Elle aimerait se laisser aveugler et le persuader du contraire. Seulement ils savent tous deux que leur histoire est vouée à l'échec. Il n'y a plus aucun espoir. Il n'y en a jamais eu. Grisha et humain. Virmund et roturière. Scythe, meurtrier de sa mère. Une ombre passe sur son visage. Un sourire triste s'esquisse l'espace d'un instant au coin de ses lippes. « Cette histoire se termine ce soir. » Il attend peut-être qu'elle esquisse un geste, qu'elle déchaîne de nouveau son pouvoir contre lui. Tilda n'en a plus l'envie, ni la force. Elle veut juste avancer, se détacher. Oublier. Accepter qu'ils n'ont jamais eu aucune chance. Elle se détourne, la mort dans l'âme. Elle retient ses larmes. La gamine se refuse de pleurer pour lui. Plus jamais. « Adieu Ervin. » Et elle est sérieuse Tilda. Elle tire un trait sur lui, sur eux. « Ou plutôt votre Altesse. » Elle fait exprès de se tromper. Dernière pique à son encontre. Dernière brimade de Tilda Carstairs. Elle s'éclipse, trop vite. Sûrement pour cacher le miroitement de ses prunelles sous la lune. Elle laisse une partie d'elle-même ici ce soir. La Tilda jeune et inconsciente. La Tilda amoureuse. Elle laisse tout un pan de sa vie avec Ervin. Elle le laisse lui.

  
  
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