gourmandise ;; lycoris est née dans une petite famille au nom inconnu, grandissant dans un environnement grotesquement modeste, elle s'est très rapidement trouvée une gourmandise pour les richesses qu'elle ne pourrait jamais avoir. volant dans les rues, charmant des hommes bien plus fortunés qu'elle, lycoris avait ses yeux sur le gros butin, sur une vie plus grande, plus spéciale, plus à son image. jamais satisfaite, bien trop capricieuse, elle a aliéné ses parents, les a détesté pour ne jamais plus les aimer. paresse ;; capricieuse, pensant mériter mieux que cette vie terriblement monotone, elle s'est trouvée un amant riche, un amant prêt à tout pour la combler. lycoris elle avait tous les atouts d'une jolie femme que l'on souhaite épouser, et elle le savait et en jouait. paresseuse, pensant être trop précieuse pour se salir les mains en travaillant, elle pensait sa vie toute tracée: un mariage fortuné, un manoir à son effigie, de l'argent coulant à flot. mais les aléas de la vie font que jamais rien n'est trop simple et lorsqu'il l'a quitté pour épouser une fille de meilleure famille, elle a vue rouge. lycoris avait tout perdu: son foyer, ses parents, sa source d'argent, la luxure. colère ;; c'est avec horreur qu'elle s'est rendue compte qu'elle était enceinte. marmot dans le ventre, enfant qui aurait pu être gaté, elle l'a pourtant abandonné au pied du premier orphelinat qu'elle a trouvé, ne voulant en aucun cas avoir à s'occuper d'une autre personne: elle était déjà incapable de s'occuper d'elle-même. c'est par chance qu'un scythe passa par-là, se prit d'affection pour cette femme de colère et l'invita à devenir son apprentie. ainsi, lycoris est devenue scythe, ainsi elle a laissé derrière elle tout passé qui la pétrifie de honte aujourd'hui. envie ;; elle ne pensait pas que la Mort serait quelque chose qui la remplirait de joie, et pourtant. fascinée, et tellement plus entière en égorgeant un pauvre innocent, elle avait trouvé sa vocation. son premier glânage a été celui de son ancien amant qui l'avait abandonné. elle a poursuivi avec sa femme, puis leurs enfants. mains maculées de rouge, elle était pourtant de l'avis que seule le rouge carmin lui passait au teint. orgueil ;; le fait est qu'au sein de l'ordre scythe il y avait des règles à respecter, mais scythe bonaparte n'a jamais été de ceux à devenir des pigeons suiveurs. ennuyée par les commandements, épuisée de devoir écouter une autre voix que la sienne, et de se faire réprimander pour ses choix de glanages (mais aussi es méthodes employées) elle a formé (bien des années après son apprentissage scythe) le nouvel ordre; encourageant ainsi tous les scythes à tuer avec joie et bonheur, à soutirer tout argent, toute luxure aux humains. à vivre tels les dieux qu'ils étaient. luxure ;; scythe bonaparte n'a jamais oublié son passé, n'a jamais oublié la luxure qu'on lui a si "cruellement" dérobé pendant ses jeunes années. elle est bien décidée à conquérir, à tuer, à claquer du doigt et obtenir le moindre de ses souhaits. elle n'est pas bête, elle est fatalement maligne et si l'on ne pensait pas que son ordre ferait bruit ou impact, ils ont tous eu tort: scythe bonaparte est cruellement convaincante et offre à tous ses fidèles un cadeau en échange de leur loyauté: l'impression d'être une déité parmi des mortels.

EXPLICATIONS ;; lycoris est un personnage complexe qui aux premiers abords paraît n'avoir qu'une seule et même dimension. elle a toujours eu l'impression de mériter mieux, impressions de grandeur, elle s'est toujours battue bec et ongles pour avoir le dernier mot mais surtout avoir tout ce dont elle rêvait ((en somme elle a été victime du système actuel de la noblesse: elle a vue tous ces gens tout avoir d'un claquement de doigts et n'a jamais compris pourquoi elle n'y avait pas droit)). à présent que son nom fait trembler, elle n'est pas prête à rechigner d'efforts, bien au contraire, plus déterminée que jamais à s'arracher le pouvoir qu'elle ne détient pas encore entre ses mains, elle est impitoyable, l'a toujours été ((un gros manque de confiance en elle, un sentiment grotesque d'abandon, une plaie qui n'a jamais su se fermer quand ses parents comme son amant lui ont tourné le dos)). il faut savoir qu'elle a toujours joué de ce visage poupon, innocent, on l'a très souvent sous-estimé, et c'est pour cette raison qu'elle s'est si facilement élevée: parce qu'elle, ne s'est jamais sous-estimée, bien au contraire, elle a bien plus tendance à se surestimer ((à présent, mais autrefois c'était tout le contraire. elle pensait nécessaire de devoir se rabaisser pour monter en grade, elle a appris au fil du temps que c'était, pour une femme au sein de Thormar, primordial qu'elle griffe et morde pour arriver à ses fins)). elle est, si l'on devait résumer son histoire et ses méfaits, sujette à un complexe de dieu. elle est convaincue, et le sera probablement toujours, que les scythes méritent plus, qu'il ne devrait pas y avoir de restrictions ou de lois quant à leurs actions. ils sont la main de dieu, et pour cette raison on devrait leur laisser tout passer. pas besoin de tenter de la résonner, sa soif de pouvoir à annihiler toute autre émotion ((la culpabilité, la conscience qui pesait peut-être encore autrefois)).

Feel free de rajouter des points à son histoire qui viendrait à expliquer son état mental actuel. Ce qui est écrit sont des idées, des lignes conductrices que vous pouvez remanier à votre inspiration.

You're the sound of a song and I can't get you out of my head, You're the calm in the storm, Maybe I'm just too tired to keep running, Maybe you're what I never saw coming ;; Une femme de pouvoir, une femme pensant mériter mieux, pensant que la terre toute entière lui doit quelque chose : un état, un fait que scythe Chopin a toujours admiré. Morbidement intrigué par la Mort et par l’ordre de ses malfaiteurs, il a abordé Scythe Bonaparte avec une idée en tête : que celle-ci fasse de lui son apprenti. Des mots ont été échangé, deux arrogances indéniables se sont percutées allant au point où elle a été charmé et a accepté son offrande. Il a vendu son âme au diable et n’en a pourtant jamais rien eu à faire. Il voit en elle une seconde mère, un mentor, une personne qui lui a offert tout ce dont il n’a jamais rêvé ; un foyer, une place de choix, un pacte incassable. Elle a fait de lui son mini-moi, son plus humble servant, son futur relais. Elle l’a cassé, brisé, l’a remanié à son goût, pour qu’il ne lui soit fidèle qu’à elle et elle seule, et Scythe Chopin, si mauvais avec quelconque autorité l’a pourtant laissé faire. Perdu, paumé pendant toute son enfance, cherchant indéniablement à appartenir, elle lui a offert cette chance, cette opportunité. Et si elle a pris un risque en prenant ce gosse quelque peu trop confiant sous son aile, aujourd’hui elle ne semble pas le regretter. Sa petite marionnette, le fils qu’elle n’a jamais eu. Chaque jour elle le teste, l’observe, regarde s’il ne flanchera pas, s’il ne regrette pas ses décisions, et pourtant il ne déçoit pas, écoute, glâne les innocents qu’elle lui insuffle de tuer. Elle lui a ordonné de tuer la mère de son amante et il l’a fait sans broncher, si elle lui disait de sauter d’un pont, peut-être même qu’il le ferait, mais dans l’équation se trouvent toujours des points rouges qui viendraient peut-être à le faire flancher : tilda, scythe austen et le réel enfant de Bonaparte. Tilda est l’amour de Chopin, résistante grisha, si Bonaparte détient l’âme de Chopin, Tilda détient le cœur d’Ervin. Scythe austen, Fen, son âme-sœur, sa meilleure amie, sa confidente, son épaule sur laquelle pleurée, baignée dans les doutes s’encombrant de questionnements qui insufflerait presque de la méfiance sur Ervin. Et puis elle. Cette fille qui vient tout juste d’entrer dans la vie de Bonaparte, qui dit être sa fille, et elles se ressemblent terriblement. Bonaparte est fascinée, obnubilée par cette enfant qu’elle a porté dans ses entrailles pendant neuf mois qu’elle en oublierait presque son fils adoptif, ce garçon qu’elle a entraîné à devenir elle. Parce qu’à présent, un meilleur candidat semble s’être présenté : son propre sang. Et chopin est jaloux, et chopin est possessif, et dans son équation à lui, il n’avait jamais pris en compte qu’il pourrait si facilement être remplacé. Avec l’arrivée de la fille biologique de Bonaparte, avec les doutes de Fen et la rage de Tilda, il réfléchit, se rend compte qu’il est rancunier, qu’il lui en veut bien plus qu’il ne peut le laisser paraître. Et s’il sait avoir donner son âme au diable, elle ne sait pas ce qu’elle a éveillé dans ses entrailles.

WHAT ABOUT NOW? Pour faire court et résumer les points le plus importants: scythe chopin voit en scythe bonaparte une nouvelle figure maternelle (il a toujours été très fils à maman et quand celle-ci a commencé à le délaisser parce qu'il est entré dans l'ordre scythe, c'est tout naturellement qu'il s'est tourné vers son mentor), alors que scythe bonaparte voit en lui le potentiel d'en faire sa succession au sein du nouvel ordre. il lui est très obéissant et elle peut se montrer très cruelle avec lui (lui demander de tuer la mère de la fille dont il est amoureux). il l'adule comme il semble pouvoir la haïr et avec les trois menaces citées plus haut qui viennent de se profiler, leur relation ne semble pas être au beau fixe. il doit se méfier, parce que à tout moment elle peut faire de lui ce qu'il craint le plus: un rien. et elle doit tout autant se méfier, car il a tout appris d'elle et qu'il peut férocement se montrer tout aussi dangereux.
en gros, c'est la merde.