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thy fall (paranor)
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— spoilt and rotten —
Paradis Virmund
Paradis Virmund
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— âge : ( 2 3 a n n é e s ) à t'éclipser au creux de tes onirismes, ta carne fuyarde de ces étendards brandis et de ces sanguinolents conflits à en écorcher à vif les palpitants.
— statut civil : Tes esquisses semblent éphémèrement délaissées des fiançailles, la ( l i b e r t é ) flamboyant au coeur des rutilantes racines alimentant ton essence quand bien même ton myocarde se rompt passionnellement envers une existence masculine. idylle interdite qui l'effrite de douloureuses acrimonies.
— allégeance : Ta loyauté est incapable de s'enticher d'un camp, la ( n e u t r a l i t é ) embrasant tes idéaux crépitants d'espoir pacifiste, le retour de la paix incendiant tes désirs.
— métier : Ancien ( g e m m o l o g u e ) reconverti en ( p e i n t r e ) spécialisé en portraits & natures mortes, les attentes familiales si essoufflantes asphyxiées de tes talents artistiques entremêlés de rêveries ornementées d'idéalisme.
— localisation : Tes élans suintants d'une candide curiosité forgent tes innombrables escapades à travers le monde. ( v o y a g e u r ) qui se complaît souvent à travers les découvertes de royaumes inconnus dissimulés parmi les courts.
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— 13.11.18 17:28 —



Un fugace revers d'une glaciale barre ferreuse émoulu de férocité flagella ta tempe gauche, effritant ta conscience, emportée de son estropiante ardeur. Lorsque tes iris s'abreuvèrent à nouveau du monde t'embrassant, un panorama imprimé au creux de tes méninges depuis ta plus tendre enfance les aveugla ferventement. Lucarne sur Dame Nature, embrumée de quelques fébriles balbutiement de tes paupières, ton crâne balafré d'une fiévreuse douleur. De rutilantes estampilles se fracassèrent lascivement contre le sol terreux, jaillissantes de cet acrimonieux abîme arboré de l'étendue temporale. Pulpe ruinée d'où s'écoulaient de chétives cascades carmines, ruisselant le long de ta carne, enrobant son lacté de la profondeur de leur flamboyant. Le creux de ta main s'apposa sur cette plaie gravée au coeur de ton derme, sa cicatrisation rudement aveulie de l'importante gravité l'auréolant tandis qu'un exsangue voile engourdit les traits de ton visage.

Tes arabesques se redressèrent maladroitement et tanguèrent douloureusement le long de ce sentier battu dont la finalité épousait l'entrée du palais des Virmund. La cadence de tes jambes conquises de tremblotements, l'asthénie semblant les éroder à chacun de tes pas, fut maintes fois saccadée d'effondrements, tes esquisses gisant le long de la terre mêlée de végétation le temps de quelques minutes avant de se complaire incessamment au sein de la fragilité de leur stature. Les courbatures t'accablèrent, torpillant tes articulations meurtries. Mué en symbolisme de martyr, ton palpitant demeurerait cautérisé d'éternelles blessures quand bien même les affres ayant constellé ta pulpe, souffreteux héritages de ces innombrables sévices ayant déflagré le long de tes courbes, s'étaient sournoisement éclipsés, la guérison parvenue à les effacer. Ampleur d'une cruauté d'antan dont la véracité ne serait sans doute jamais décelée de tes proches. Il y avait les regrets qui ensevelissaient ton myocarde affligé de ses silencieuses lamentations, les vivifiant âprement. La honte de ce fardeau érigé de ton existence marginale, ravivée de la noirceur des desseins d'un grisha aveuglé de ses vengeurs désirs, s'éprit de tes entrailles, une déglutition se pavanant lascivement le long de ta gorge tandis que ton acheminement jusqu'au palais continua chaotiquement.

Lorsque son illuminé marbre neigeux ornementa l'horizon, tes jambes se parèrent d'une aveuglante diligence, tes arabesques élancées au creux d'une course effrénée. Adrénaline qui faillit te précipiter au bord du gouffre, ta carne usée à en agoniser tant le désir de retrouvailles avec les tiens était d'une affolante ferveur. Ton myocarde en pulsa, cavala de souffrance, comprimant sa demeure osseuse de ses crépitants fracas. Le souffle erratique, une délicate esquisse parvint à s'échouer le long de tes frémissantes lippes tandis que ta paume s'éleva à travers les airs pour s'accoler aux immenses portes mais la torpeur se repaissant de ton être fut si féroce que tu t'écroulas lourdement à leurs pieds.

Pitié ...

Inaudible murmure qui s'évanouit à travers la brise environnante, ton existence douloureusement leptosome, tes limites corporelles outrageusement dépassées.
thy
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— drüskelle —
Anténor Beauchamps
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— âge : ( twenty-two ) ; la fleur de l'âge. la jeunesse assassine. il aimerait arrêter le temps pour se donner le courage de changer les choses.
— statut civil : ( alone ) ; le moment viendra où il devra s'engager. on ne lui laissera pas le choix. ( but probably in love ) le myocarde s'emballe à l'approche d'un autre. l'affection difficilement refoulée, l'idylle interdite qui fait naître les afflictions du cœur.
— allégeance : ( drüskelle ) ; les meurtriers de sang froid ; les sauveurs de l'humanité. ( beauchamps's family ) ; le nom qui fait trembler, les soldats qu'on admire et qu'on redoute.
— métier : ( soldier ) ; le rouge carmin qui caresse la lame, le sourire carnassier qui fait mal.
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— 16.11.18 18:23 —



thy fall
paradis & anténor


Le froid mordant n’est pas l’unique responsable des tremblements incontrôlés de ses mains. La colère, l’appréhension et la peur dominent tout son être à présent. Et au creux de ses méninges, il ne cesse de maudire la terre entière. Comme souvent, l’origine de son sang est au centre du tableau.

Cerbère grogne à ses côtés. Il ressent la tension de son allié, l’accumule presque à l’identique. Les longues heures passées dans le train n’ont pas réussi à calmer le Beauchamps. A présent, et même s’il essaie, il est incapable de faire taire ces émotions qui se bousculent en son sein. Les enjeux sont trop grands, l’inquiétude trop envahissante.

Voilà deux mois qu’il a disparu. Deux mois durant lesquels Anténor a eu trop à faire. Revêtir son titre officiel de drüskelle, étendre son domaine de chasse, ne surtout pas cesser de s'entraîner… ses journées n’ont pas été de tout repos. Deux mois que personne n’a jugé bon de le prévenir du tragique événement. Les Virmund ont annoncé la disparition de leur fils à Antoine deux semaines auparavant. Et celui-ci n’a pas songé ne serait-ce qu’une seule seconde à en avertir sa progéniture, celle qu’il sait particulièrement proche du recherché. L’information lui a échappé lors d’une conversation tout-à-fait fortuite avec sa femme, et il a fallu que le benjamin entre dans la pièce à ce moment précis. La rage si familière qui s’est emparée de lui a vite fait de décupler. S’il n’était pas qu’un gosse trop intimidé par son paternel, il lui aurait peut-être lancé son poing à la face. Il s’est contenté de chanceler, de maîtriser du mieux qu’il le pouvait les milles et unes sensations qui déferlaient. Seules quelques heures lui ont suffi pour prendre la route, délaisser les responsabilités et quitter le palais. Il lui faut agir. Paradis a disparu et personne ne sait où et dans quel état il se trouve. Même s'il doute sérieusement de sa propre utilité au niveau des recherches, il ne peut s'empêcher de penser qu'il doit se rendre au palais du jeune homme.

C'est pourquoi il traverse cette immense allée qui a sûrement accueilli les plus beaux sourires de son enfance. Comme toujours, une sensation de bien-être s'empare de lui, néanmoins trop vivement contrastée par l'angoisse incontrôlable.

Lorsque la demeure apparaît dans son champ de vision, il réagit en même temps que son loup, comme en écho ; il y a quelqu'un sur les marches, écroulé au pied de la grande porte. Une présence étrangement familière... L'animal s'agite, trépigne puis s'élance finalement en direction de l'homme. Anténor interprète la réaction de son compagnon comme une volonté d'attaquer et accélère l'allure.

Mais contre toute attente, ce sont des gémissements plaintifs de la part de la bête qui parviennent à ses oreilles. Le regard se fige, le palpitant s'emballe et le jeune homme se met à courir pour rejoindre celui qu'il est sûr d'avoir reconnu. Une fois à ses côtés, il pose un genou au sol pour pouvoir se pencher sur la silhouette recroquevillée. Ses paumes viennent chercher le menton du garçon pour pouvoir relever son visage vers lui et croiser son regard. C’est bel et bien Paradis. Changé, transformé, mais c’est lui. « Bordel… » Il fixe ses cheveux qui n’ont plus la couleur claire d’autrefois, sa peau qui est si pâle et ses yeux vitreux. Il semble tellement fatigué que le Beauchamps manque perdre l’équilibre tant son épuisement se répercute en lui. « Para ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » il demande dans un souffle, sans réellement s’attendre à  une réponse immédiate. Il tente de refermer ses bras autour de lui pour pouvoir le redresser, ouvre sa cape pour l’en couvrir un peu. Il tremble bien plus encore que sur le chemin, un étrange mélange de soulagement et d’effroi le secouant. « Tu peux te relever ? Faut pas qu’on reste devant la porte. » Avec un peu de chance, personne n’aura la brillante idée de l’ouvrir à la volée pour les frapper de plein fouet…

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Paradis Virmund
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— 19.11.18 20:04 —



La glaciale dureté du sol embrassant ta leptosome carne semblait avidement se repaître de ta pulpe autrefois martyrisée. Une erratique et fébrile brise s'extirpait lentement d'entre tes frémissantes lippes, tes prunelles accablées d'une ardente asthénie, leur épidermique manteau s'évertuant à progressivement les parer. Ta conscience s'étiolait au gré des minutes essoufflées, destinée à s'enliser au creux d'un chaotique ensommeillement. Et pourtant, de lupines supplications arborèrent subitement tes côtés, une râpeuse langue diligentant ton faciès affaissé d'asthénie. Une chétive esquisse parvint à maculer tes lèvres tandis que tes prunelles vacillèrent difficilement. La présence animalière était symbolisme de celle de l'être détenteur de ton myocarde émietté de souffrance. Ses arabesques s'étaient finalement empressées d'agglutiner les tiennes, ses bras embrassant hâtivement tes courbes. Ses iris s'arrimèrent aux tiens embrumés d'un voile entremêlant épuisement et passion, ornementé de cette doucereuse lueur à l'éclat paré d'évanescence. Incandescence qui flagella l'ébène de ses prunelles. Le pulpeux support érigé de sa carne redressa délicatement tes esquisses tandis que ton crâne s'accola au creux de sa nuque dont la pétulance te lénifia l'esprit. Réconfortante ardeur qui berça ton désespoir désormais balayé de l'étreinte adulée du bien-aimé.

Anté ...

Supplication qui ruissela brièvement d'entre tes lèvres, en proie à la solitude tant tu étais incapable de galvaniser d'une réponse son interrogation qui avait déflagré à ton encontre, l'aveulissement rongeant, écrouant chaque parcelle épidermique de ton existence. Lorsque le prince quémanda tes capacités physiques, tu t'abandonnas indolemment et candidement contre son tronc apaisant, tes phalanges balbutiant maladroitement pour s'enticher des siennes, ta paume s'encastrant finalement délicatement au creux de sa comparse. Désir de cette proximité ravivée se fracassant doucereusement contre Anténor, tes étendues anatomiques conquises de faiblards frissonnements ricochant contre les esquisses du Beauchamps. Et ton crâne acquiesça finalement d'un lent hochement avant que tu ne regagnas une chancelante stature. Fragilité faisant dangereusement tanguer ta silhouette tandis que la porte fut poussée et écartée de votre convalescent sillage. La stupeur égraina subitement les visages de ces innombrables servants constellant le hall. Ils se précipitèrent à votre égard, offrant leur aide à Anténor ainsi qu'à ta carcasse ambulante qu'ils accompagnèrent jusqu'à tes appartements tandis que certains s'empressèrent d'informer tes proches encore éloignés du palais à cette heure, de ton miraculeux retour.

Étendu parmi tes satinées couvertures, un valet de chambre s'attela à  engorger un fragment tissulaire d'eau tiède tandis que les phalanges d'un autre cavalèrent le long des guenilles revêtant ton être, les boutons les entravant expiant un à un de leurs méticuleux gestes. Mais  la requête d'être délaissé aux côtés d'Anténor effleura tes lippes et s'écoula faiblement d'entre elles. Une intimité qu'ils assouvirent de leur éclipse de la vaste chambre une fois leur courbette suintante de politesse érigée à vos égards.

Tu m'as manqué mon Anté ...

Inattendue possessivité avouée, ton esprit bien trop aveuli pour se contraindre d'invisibles entraves.
thy
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Anténor Beauchamps
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— 21.11.18 22:53 —



thy fall
paradis & anténor


Il ne peut retenir le soupir de soulagement qui s’échappe d’entre ses lippes à l’entente de la voix de Paradis ; faible, à peine audible, mais bel et bien là. Il l'attire un peu plus contre lui dans une étreinte se voulant rassurante, même s'il a du mal à contrôler sa propre respiration. Mille et une questions se bousculent au creux de son esprit ; pourquoi a-t-il subitement disparu du domaine des Virmund ? Où était-il ces deux derniers mois ? Comment s'est-il retrouvé là, à moitié inconscient, devant la grande porte du palais ? Qu'est-il arrivé à ses cheveux ? Mais surtout... que s'est-il passé ?

Aucune de ces interrogations ne franchit la barrière de ses lèvres. Il se contente simplement de le garder contre lui, le myocarde s'affolant toujours plus au sein de sa cage thoracique.

Il sent les doigts de son ami chercher les siens et c'est fébrilement qu'il laisse leurs paumes se rejoindre ; il a trop besoin de sa proximité pour se souvenir de protéger son cœur, d'anesthésier ses sentiments. Il s'ouvre au contact parce que c'est lui, parce qu'il est celui qui fait battre son palpitant plus fort. La peur de l'avoir perdu fait tomber les barrières invisibles qu'il s'efforce habituellement de maintenir – bien souvent sans grand succès.

Finalement, après des efforts considérables, Anténor parvient à se relever en soutenant le Virmund. Au même moment, l'immense porte s'ouvre et un bon nombre d'employés de la grande famille envahissent l'espace. Le nouvellement brun lui est vivement arraché alors que tous se meuvent autour de lui, prenant en charge le blessé. Et le Beauchamps reste d'abord ridiculement statique, encore secoué par ces retrouvailles. C'est quand on finit par le bousculer dans l'empressement qu'il se ressaisit, redresse les épaules et suit le cortège jusqu'à la chambre du prince.

Adossé à un mur de la chambre, il se sent absolument inutile. Les domestiques s'affairent, ne cessent une seule seconde de solliciter Paradis pour pouvoir prendre soin de lui. Jusqu'à ce que celui-ci quémande l'intimité et que la pièce se vide instantanément, ne laissant plus que les deux jeunes hommes et le canidé couché dans un coin de la pièce.

Sorti de son immobilisme dérangeant, Anténor quitte le support mural pour s'approcher du lit. Son mouvement initialement sûr de lui marque un bref temps d'arrêt à l'entente de ces quelques mots qui viennent délicatement chatouiller son oreille. La surprise est sûrement perceptible dans son attitude, même s'il se reprend bien vite, et laisse un tendre sourire fleurir au coin de sa bouche. Le genre de rictus seulement dédié au Virmund, celui qu'il parvient à lui arracher depuis ces nombreuses années. Celui qui venait poindre après les larmes quand il n'était qu'un gamin faiblard. « Tu m'as manqué aussi. » mon paradis... Pendant un instant, il ne sait plus bien s'il l'a dit ou juste pensé très fort. Et il aimerait se flageller pour avoir ne serait-ce que songé ces mots et pour ressentir tout ça. Mais c’est trop confus dans sa tête concernant son ami, et ce depuis un moment. Il sait parfaitement que ce qu’il ressent à son égard est plus puissant que ce qu’il voudrait croire.

Le drüskelle vient alors s’installer en tailleur sur le lit après s’être débarrassé de ses bottes. Ainsi, face à lui, il a l’impression d’un brusque retour en arrière, comme lorsqu’ils n’étaient que des enfants et qu’ils passaient des nuits entières à se raconter leurs secrets, comme ça, refusant de laisser la nuit les séparer. Ses doigts approchent les siens mais n’engagent pas le contact pour autant. « Je ne savais pas… personne ne m’avait dit que tu… » La culpabilité revient au grand-galop, défonce tout sur son passage. « Je serais parti à ta recherche sinon. » Il aurait retourné le royaume pour le retrouver, il n’y a aucun doute là-dessus. Son regard se fait fuyant, se promène sur les couvertures sans pour autant parvenir à trouver un point fixe. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » il répète ; il doit savoir. Et c’est cette volonté de sortir de l’ignorance qui l’empêche de songer au fait que Paradis n’a peut-être aucune envie d’en parler.

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Paradis Virmund
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— 25.11.18 1:17 —



Tes iris ruisselaient lascivement de long de cette délicieuse carne. Arabesques à en écorcher à vif ton palpitant tant cet être était d'une irremplaçable afféterie à ton esprit. Une ardente amitié enfantine qui s'était enjolivée à travers les années essoufflées d'une passionnelle affection. Idylle pourtant ternie de cet interdit érodant ton myocarde incapable d'aveulir ses embrasés balbutiements à son égard. Un joyau qui balafra lascivement la distance vous écartelant, ses esquisses venant ornementer tes draps satinés. Tes prunelles s'enlisèrent au creux des siennes. Une infinie perdition qui les écroua doucereusement tandis que ses phalanges tanguèrent fébrilement vers leurs comparses mais jamais ne les étreignirent, ravageant cet incandescent désir de proximité incendiant le creux de tes reins. Distales et pulpeuses extrémités qui furent délicatement conquises de l'étau de ta paume qui s'empara de celle du prince, les fugaces et faiblards soubresauts la saccadant, flagellant à leur tour l'épiderme d'Anténor. Un croissant suintant de plénitude s'arrima à tes lippes tandis que les interrogations du brun auréolèrent les airs.

Ta béatitude se ternit, ton sourire se craquelant de maints frémissements tandis que les horrifiques souvenirs de ce cruel bourreau t'accablant de son insoutenable cruauté happèrent ta conscience. Tes hurlantes expiations ayant asphyxié cette prison bétonnée ayant entravé tes arabesques, culminée du noctulescent argenté lunaire, assaillirent à nouveau ta pellicule mémorielle. Déchirantes acrimonies qui ravivèrent les frissonnements constellant ton corium martyrisé. Tes iris s'ostracisèrent éphémèrement de ce monde t'embrassant. Vaine tentative d'éclipser ces perles nacrées désireuses de jaillir le long de tes pommettes. Une lypémanie qui finit par cascader le long de ton faciès lorsqu'ils s'exhibèrent à nouveau, les gouttes lacrymales ruisselant lascivement contre ta pulpe lactée. Et lorsque tes prunelles se heurtèrent à celles de ton bien aimé, elles dévoilèrent l'immaculé de leur sclérotique gangrené d'un souffreteux flamboyant.

Ce n'est pas de ta faute, jamais ce ne le sera. Et je remercie le ciel d'avoir été la proie de ce monstre. Je n'aurai pas supporté de te savoir kidnappé ... L'Enfer ... sur Terre ... Une torture ... inimaginable ...

Et ta jaillissante affliction perla ardemment, paraissant presque pulsante le long de tes faciaux traits meurtris, le palpitant effrité de cet effroi venant se fracasser parmi tes souvenirs, les ternissant de d'immortelles horreurs. Indélébile supplice qui ne pourrait jamais être érodé de ta mémoire. Un calvaire qui avait fragilisé l'entièreté de ton être tandis que ta paume délaissa subitement celle d'Anténor pour s'agglutiner autour de ta jugulaire, l'enrobant d'un chancelant étau suintant d'une protectrice aura. Douloureux symbolisme de ces cordes vocales saignant à l'agonie sous la horde de ces cauchemardesques et innombrables instruments.
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