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Antre de la perdition | Horus
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Briavel Ravenscroft
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— âge : Trente-deuxième cuvée bouffée par les affres temporels, s'amassant en un tas de poussière encore perdu dans quelques traits juvéniles.
— statut civil : Myocarde esseulé, peinant à se condamner à l'attache d'un palpitant étranger et dans la peur d'aimer. Songeries purement utopique d'une moitié à amouracher. L'échine demeure abstraction et le genre détail, jeux de carcasses, seule l'essence important véritablement, au delà des interdits.
— pouvoirs : Mage terrible aux pognes serties d'habileté, Tailor se jouant des carcasses. Les grigris, symboles ésotériques et décoctions amphigouriques en murmures et à l'ombre des œillades. Gosse prodige et au cruor pur rongeant les entrailles.
— allégeance : Mutisme prédominant, les lippes clauses et demeurent passives, subissent les élucubrations en une neutralité mordante, se refusant à chercher les accablements, bien qu'une préférence morale se marque pour la résistance.
— métier : Glaneur de trésors et collectionneur avide. Détenteur de rêveries en tout genre pour mieux appâter les mirettes, antiquaire qui revend ses broutilles, chine et restaure, détenteur d'un étrange cabinet de curiosité où se glisse quelques rarissimes reliques. Lorsque le macabre ne se glisse pas dans les babioles, taxidermiste aux heures de perdition, embellissant les carcasses de bêtes oubliées, pour appâter.
— localisation : Vagabond aux panards portés par le vent, pour mieux glaner le rare et les spécimens avant de marchander. L'antre se dresse pourtant à la cour d'automne, connaissant le tracé à prendre vers le QG en cas d'hostilités.
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— 24.11.18 23:00 —

horus & briavel

antre de la perdition — Passing by the edge. When you get back on a Saturday night. And your head is caving in. Do you look like me, do you feel like me ? Do you turn into your effigy?
Diurne bouffé par les voilures vorace de la sorgue, happant par ses ombres onyx. Le givre accompagne, en un ballet pernicieux qui glace les entrailles, rougit les pommettes d'un cruor violacé, les lippes délivrant quelques brumes opaques. Symphonie chaotique et hivernale. Et ça claque. Sur les pavés. Les pas hâtifs qui s'enchainent dans les artères sinueuses, l'obsidienne de la cape valdinguant dans les obscurités. Les ongles s'enfoncent, machinalement, dans le cuir d'une besace emplie de quelques trésors, bouffés par la nervosité. Parce qu'il n'aime pas rôder dans l'antre de la cour de glace, Briavel, arpenter les frictions délétères, la carcasse mortelle et gibier incontestable masqué sous l'embrasure d'une humanité faussée.

Tout ce qu'il ne fallut pas faire pour quelques échanges commerciaux, alourdi de quelques babioles rarissimes glanées dans la foulée, tout en étant paré à abandonner un peu de charge en une livraison qui se révèlerait sans aucun doute chaotique. Il ne le connut que trop bien, le propriétaire de l'antre de la perdition, serti de ses exubérances coutumières et probablement trop expansives, craignant déjà le pire et l'embrigadement pour une soirée que l'investigateur qualifierait d'avance de "mémorable". Soupir. Les épaules se redressent, cherchant une profonde inspiration au même titre que l'assurance, tandis que la porte d'un astre qui n'eut rien d'astronomique se dresse en obstacle.

Couennes exposées tel du bétail. La chair omniprésente dégueule pour mieux appâter les badauds dans quelques pièges luxurieux, distribuant le vice à tout va. Et l'ondine purpurine monte au faciès, pare d'avantage les joues marquées par la fraîcheur extérieure, les mirettes s'efforçant à ne pas divaguer sur les échines à prendre pour quelques instants, pour une nuit seulement. Curieux serti d'innocence, aux convictions divergentes de l'humain au delà des quelques utopies abstraites. Il s'approche, Briavel, d'une serveuse au galbe trop exposé et aux cils de biches, avec l'envie muette d'en capturer les traits en un croquis et dans son carnet, pour agrémenter sa collection de faciès. Les lippes balbutient, un peu, peinent à aligner correctement les morts, quelques peu gêné par la situation, cherchant à poser la paluche sur le maître des lieux pour lui remettre son colis, d'avantage désireux de se renfrogner pour mieux disparaître.

Le havre de paix semble s'esquisser lorsque la donzelle pointe une porte, un peu plus loin, suivant l'instruction tout en fonçant sans même lorgner d'avantage le microcosme qu'était le bordel. Un rictus en demi-lune s'esquisse à la vue du Jaafari expansif, accompagné d'une salutation muette. « Ça été dur, mais j'ai fini par le dénicher. » Les syllabes sont accompagnées de gestes, les pognes dénichant un paquet pour le tendre, ne prenant pas la peine de faire patienter l'autre, conscient du fossé astronomique qui séparaient leurs conditions, quand bien même Horus ne fut visiblement pas de ceux qui s'encombraient de trop grandes formalités envers ce qu'on put qualifier de protégés.


Dernière édition par Briavel Ravenscroft le 26.11.18 12:01, édité 1 fois
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— âge : (TRENTE-CINQ ANS) la débauche a vieilli son teint basané et l'a rendu presque grisâtre ; c'est le visage d'un homme qui veut vivre pleinement, un gatsby le magnifique.
— statut civil : (MARIÉ) la corde au cou depuis une courte année, assez pour vivre un véritable bagne, la haine fusant entre mari et femme, s'il n'y a jamais eu d'amour il n'y a plus que presque désirs d'homicide.
— allégeance : (JAAFARI) la famille et ses intérêts avant tout, le brun se sert d'abord lui-même et la jolie fortune qui s'accumule depuis des décennies, bien que les joyaux de la couronne attirent toujours ses yeux de pie.
— métier : (PROPRIÉTAIRE ET GÊRANT DE L'ÉTOILE DU SOIR) de jolies poupées qu'il vend aux dingues et aux paumés avec un sourire tendrement dévoué.
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— 25.11.18 2:03 —


(briavus)
antre de la perdition.

Le rhum au fond de son verre cabriole comme s’il dansait la polka au rythme des pieds martelant le plafond au dessus de lui ; le bureau du bel aigle est pourtant parfaitement insonorisé, mais la soirée est si vive que ce sont les diables qu’il entend se déchaîner. Imperturbable cependant, il s’épanche sur ses comptes, dévoilant entre les lignes de son épais tas de papier, la rançon de toute une vie. C’est l’homme qui valait un milliard, les chiffres filent sous l’épais voile grisâtre de la fumée de sa cigarette, masquant à peine sa gueule de fauve. La soirée ne fait à peine que commencer, elle ne se terminera qu’à l’aube, entre deux divagations d’un pied tordu par la décuve. Lui les rejoindra peut-être, éclatant de rire, les regardant se remplir la pense avant de déchirer leurs gorges d’un rire éclatant. Dans sa fosse brûlent les damnés, tous les hommes sans exceptions, qui se perdent dans les courbes de corps bien froids comparés au brasier environnant. Horus reprend ses comptes, encore et encore, notifiant le moindre centime perdu, jeté aux oubliettes, la moindre particule d’univers échappant à son contrôle. Ici il n’y plus aucune loi ni morale qui vaille, c’est la nuit dans sa terreur qui fait des hommes ses pantins, et lui observe le spectacle en amassant son or, bien loin de les sauver, bien loin de se sauver lui-même. La vie est une fête, et sans vie la fête ne vaut plus rien, on ne s’amuse pas sans jamais rien risquer. Ces hommes parient leur heure à la roulette russe, et Horus ne peut tout à fait cacher son admiration sans borne pour ce monde là, pour le propre empire qu’il a construit. C’est lorsque l’univers se déchaîne qu’enfin, il semble appartenir à la normalité. Plus ils sont fous, plus lui rit. Cependant c’est le retentissement léger d’un poing contre sa porte qui lui fait relever la tête, passant une main derrière sa nuque légèrement endolorie en invitant à entrer. Un sourire immense vient fendre son visage en reconnaissant son nouveau fétiche, le jeune Ravenscroft, plus froid et intimidé que jamais, de quoi faire craquer le maquereau. Il se lève alors, imposant dans la pièce de sa chaleur légendaire, propre aux Jaafari, qu’il portait sur le visage comme dans le cœur. Il s’agissait de gens qui savaient recevoir. « Briavel, mon ami. Tu as fait vite, comme d’habitude, je n’en attendais pas moins de toi. » Le brun avait commandé un aigle pour décorer son bureau et il faisait absolument confiance à l’appétence de son ami, parfaitement digne de lui sélectionner la bête. « Mais ne reste pas debout voyons, je t’en prie, assieds-toi. Tu sais que tu es ici chez toi. » Et ne le voyant pas décoller, il s’empresse de contourner son bureau pour glisser sa main dans la sienne, leurs deux paumes brûlante et glacée contrastant l’une avec l’autre tandis qu’il le guide jusqu’à l’un des fauteuils, en face de son bureau. Il le débarrasse du paquet qu’il porte en le posant, souriant toujours. « Je suis vraiment ravi de te voir ici, c’est la première fois que tu viens, non ? » Il retourne à sa place en s’étirant un peu, ne retenant rien de son excitation à la vue du paquet. « Alors, que m’as-tu trouvé, mon trésor ? » Le piège se referme, maintenant qu’il est là, Horus est loin de le laisser repartir.
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— 26.11.18 12:00 —

horus & briavel

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Demi-lune. Le rictus s'élargit tout en capturant l'engouement de l'autre qui tâche de mettre à l'aise son visiteur. Rayon d'astre diurne jovial qui en oubliait les quelques gênes inculquées par les lieux et leur fonction première, marqué d'une sincérité qui dissimulait cependant une once d'appréhension, peinant à savoir dans quoi il mettait les pieds, l'antiquaire, le museau encombré de prudence. Les paluches se lient, une seconde, la carne se laissant trainer jusqu'au moelleux d'un siège quelque peu imposé, ravalant un malaise certain. Parce qu'il fut peu coutumier des contacts à outrance, Briavel, davantage réservé dans ses intimités tout en imposant la plupart du temps quelques distances avec le monde malgré l'ironie saumâtre d'être obnubilé par les chairs et leurs physionomies. La pogne est récupérée, trouvant sa jumelle égarée sur une cuisse, y sentant encore la morsure brûlante des contrastes de températures entre les dermes.

Le voilà prisonnier, le curieux, égaré dans les lubies et le monde de l'autre, se résignant à y demeurer le temps d'une soirée. « En effet, c'est une première. » En général, ce fut d'avantage son antre aux mille trésors qui servait de point de ralliement, loin des ambiances encombrées de vices d'un bordel où il fit incontestablement tache, parfaitement étranger à ces coutumes. « C'est joli. » Le murmure se perd, les phalanges ôtant la lourde cape qui encombrait désormais les épaules, inutile face à la chaleur agréable des lieux contrastant délicieusement avec le givre extérieur.

Ça dégueule d'opulence. Tout dans l'antre de l'autre transpire la richesse dans un éclat qui appâte l’œil curieux, osant se promener sur les bibelots et les moulures qui hurlent l'appartenance à un autre monde. Ô il ne manquait jamais de rien, Briavel, vivant plutôt bien sous les poutres d'une demeure chaleureuse bien que modeste, ses curiosités attirant les clients aux bourses pleines, l'art macabre reconnu par quelques bourgeois qui y mirent le prix. Le sensationnel eut toujours tendance à attirer les foules, bien que les recettes ne furent qu'abstraction pour un vagabond empli d'errances. Les songeries sont prolifiques, laissant une bride de distraction trop coutumière s'immiscer pour mieux rêver, songeant à ce qu'il ferait, le curieux collectionneur, avec un amoncèlement de richesses qui déborderait par tous les pores, se demandant s'il se laisserait bercer dans les mêmes excentricités que le Jaafari.  

Le contraste se marque d'avantage dans les termes de l'autre, les lippes toutes autant décomplexées. Et il rit, juste un instant, Briavel, parce que ça l'amuse un peu, lui qui fut égaré continuellement dans ses manières. « Une belle pièce. » Qu'il répond tout en désignant du museau le paquet transporté avec prudence, face à la fragilité de ce que la boite contient tel un trésors venu de l'autre bout du monde. Un peu le cas, en un sens, la peau de bête issue d'autres terres avant d'être bouffée par le trépas, le plumage écorché à la carcasse pour mieux être mis en valeur. « J'ai du graisser plutôt généreusement la patte d'un chasseur, ils sont assez rares, puis c'est un beau spécimen. » Les pognes s’attellent à ouvrir le colis alors que les syllabes filent, méticuleuses lorsqu'il s'agit de faire sortir la bête aux rémiges marmonnées, figée à jamais dans une expression transpirant sa grandeur déchue, glanée par la faucheuse. « Qu'en penses-tu ? » Les paumes s'éloignent pour mieux le laisser contempler les restes de l'oiseau, les babines se forçant dans l'écorchure du tutoiement et de la proximité si chère à Horus.

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— 27.11.18 0:57 —


(briavus)
antre de la perdition.

Le trop discret Briavel vient de pénétrer dans l’antre des démons. Les lustres tanguent, les corps se nouent, seul le bureau d’Horus Jaafari semble demeurer l’unique bunker de l’établissement. Tout à fait dans son élément, celui ci n’accorde à la musique environnante aucune intérêt, trop occupé à fixer le mystérieux paquet sur son bureau. Horus a gardé son âme d’enfant, c’est ce qui illumine son visage à chacun de ses rires trop graves pour paraître juvénile. Il est réellement enchanté de la présence trop rare de son invité, toujours terré au fond de son cabinet. D’habitude, c’est le brun qui fait le trajet jusqu’à chez lui, comme la première fois où il s’est perdu au fond de toutes ses curiosités, posant mille questions et désireux de tout acheter. Devant un tel client, il avait sans doute été difficile pour Briavel de toute à fait le détester, Horus était curieux de tout, une sorte d’illuminé lui aussi, prêt à transformer son trône en véritable ménagerie à animaux empaillés. Mais freinant ses ardeurs, pour l’instant, à un désir formidable d’une emblème, la sienne, celle qu’il porte dans son nom et jusqu’au bout des plumes, c’est bien sur l’aigle royal qu’il avait jeté son dévolu. Dévoilant enfin le volatile, Horus se pencha vers le carton ouvert en deux pour observer avec de grands yeux brillants, la délicatesse des plumes tirant sur le brique de la bête, montée sur un socle lustré. Son souffle en fut coupé, tandis qu’un large sourire venait s’emparer de sa bouche, fixant sans un mot la composition comme s’il s’agissait d’un immense bouquet de fleurs. « Oh Briavel, c’est absolument superbe. » Murmura-t-il sur le coup, osant jusqu’à glisser ses doigts imposants contre le plumage de l’animal, véritable allégorie vivante de sa réelle croyance envers une affiliation des Dieux égyptiens. Quoi de mieux qu’un aigle pour un aigle ? Il en admira le relief, la pulpe de ses doigts venant tâter la plaquer désignant la race de l’animal. Il se savait chanceux, il s’agissait d’une véritable composition unique, rare. Cette idée l’enchantait tant qu’il ne résista pas à l’envie de se lever, venant malgré sa poigne de buffle, délicatement saisir l’animal empaillé pour venir le poser sur l’une de ses étagères, parfaitement en évidence à l’entrée du bureau, presque menaçant. Il se surprend à l’admirer encore quelques minutes, un sourire sur les lèvres, avant de sauter un peu sur ses pieds, retournant à son bureau. « Tu as vraiment fait du très bon boulot. » Le voilà qui ouvre l’un de ses tiroirs pour délicatement en extirper une enveloppe, la posant devant lui. Cette dernière est largement garnie, bien plus que ce qui était prévu. Mais un Horus heureux vaut son pesant d’or, il n’est pas bien compliqué de profiter de son amitié, le seul risque à prendre demeure dans ses humeurs insupportables. Mais il ne laisse pas d’avantage le temps à son magicien de compter, venant l’attraper par les épaules. « Allez, laisse moi te payer un verre d’absinthe, tu l’as bien mérité. » Il ne lui donne pas le choix, n’attendant pas à sa réponse pour l’attirer vers la sortie du bureau. « Tel que je te connais, tu t’es encore tout enfermé pendant des heures pour travailler. Il faut absolument te retirer ce balais du cul, trésor. » Il fait avant d’éclater de rire, attrapant sa boîte de cigares non sans lancer un dernier regard à son superbe rapace. Et lorsqu’ils se retrouvent de nouveau livrés à la foule du bar, sentant la crispation de Briavel, il ralentit un peu et se tourne vers lui. « Allez t’en fais pas, ce n’est qu’un verre, tu sais qu’il ne peut rien t’arriver de mal ici. » Les filles se retournent déjà vers eux tandis qu’il l’attire vers le bar, limbes du Styx.
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— 01.12.18 13:52 —

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Le rictus de l'autre est contagieux. Les labres imitant machinalement la courbure enfantine qui s'esquisse chez Horus et ses airs de gosses qui venait de découvrir son présent, un scintillement incandescent se dégageant de ses mirettes. Au delà de ses folies coutumières qui furent trop souvent source d'appréhension, il y eut quelque chose de terriblement satisfaisant dans cette façon que le Jaafari eut de s'émerveiller de tout, la curiosité aux bords des yeux et la langue désireuse d'en apprendre toujours plus. Le genre de client à l'étincelle délicieuse et dont il fallut perpétuellement combler l'appétit vorace. Une esquisse de similitude à l'écorchure de leur opposition.

Un signe succinct du chef, demeurant humble, gratifie l'autre dans ses éloges, suivant ensuite la bête du regard jusqu'à sa nouvelle demeure. Nul doute qu'il serait entre de bonnes mains. Il ne compte pas, Briavel, les liasses perdues dans l'antre de l'enveloppe, connaissant l'autre pour ses générosités et loin de vouloir entourlouper, peut-être parce qu'il tenterait très certainement de lui rendre les billets de trop, bouffé par ses honnêtetés en terme d'affaires. Et il, n'a de toute façon pas le temps, le curieux, sentant les griffes de l'autre se refermer sur ses épaules. A l'image des serres affutées de l'animal qui trône désormais en gardien des lieux.

Petite chose captive dans l'antre des vices, arborant son écrin d'innocence cotonneuse. Il accepte, l'égaré, par politesse, mais peut-être surtout parce qu'il n'a pas vraiment le choix, la silhouette du maquereau l'emportant dans les tumultes pernicieux de son antre aux pratiques douteuses que l'on devine sur les galbes d'échines vendues aux plus offrants. L'indignation se marque au faciès à l'instant même où Horus libère ses syllabes, le jugeant définitivement trop complexé. Probablement le cas. « Je ne te permets pas. » Qu'il siffle, Briavel, faussement vexé et sur le ton de la bonne humeur, sachant que l'autre ne faisait qu'apposer une plaisanterie affectueuse dans ses extravagances coutumières. Bien que redoutant les tumultes que l'autre eut très certainement déjà trop bien en tête.

« Pourquoi est-ce que j'ai l'amère sensation avec tes mots, que je vais me retrouver dans une situation impossible. » La demi-lune perdure, bien que régie par une tension infime et nerveuse. Certes il fut certainement en sécurité dans cet antre des plaisirs, le Grisha, détournant le regard des quelques couennes un brin dénudées à son goût. Pourtant il y eut un mélange hétérogène d'éléments perturbateurs planant dans l'air. Entre l'alcool très certainement à haute température, l'amoncèlement de carnes qui déambulaient et surtout les donzelles qui s'approchaient déjà en rapaces voraces, lorgnant sur la carcasse alléchante qu'il fut, d'autant plus à être en compagnie et l'invité du mâle alpha et dominant. « J'avoue ne pas être adepte de ce genre de... » Les syllabes sont coupées dans leur envol par un élan de crispation, les paluches d'une donzelles capturant le tronc pour mieux cajoler, les lippes perdue à l'encolure d'une chemise pour déjà bouffer la gorge. « Pratiques. » Qu'ils souffle, Briavel, le timbre presque devenu rauque et les pommettes se parant d'un carmin vif, alors que les mots furent trop évidents de par le langage corporel qu'il renvoyait. Il peinait à saisir la démarche à suivre, ne voulant pas vexer l'hôte au même titre que de se faire tripoter par des pognes étrangères et véhémentes. Parce qu'il fut serti d'utopies romantiques et très certainement absurdes dans sa peur viscérale de s'amouracher, loin de s'adonner aux égarements des couennes aux creux des reins, de se laisser bouffer par l'ivresse. Parce que les croyances s'y mêlaient aussi, un peu, désireux d'être fils fidèle de la Mère protectrice. « Je crois n'avoir jamais touché un verre d'absinthe. » La langue se délie, nerveuse, en un besoin de combler le silence comme si les mots purent ralentir les caresses étrangères, d'autant plus mal à l'aise par les féminités trop peu connues, malgré les heures nocturnes et crasses à modifier leurs cadavres dérobés pour expérimenter et entretenir un don maintenu secret.

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