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another one bites the dust - PV Alfhildr
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— etherealki —
Avalon Thurru
Avalon Thurru
— etherealki —
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— Messages : 64
— pseudo : NightOwl
— avatar + © : @terpsykore
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— âge : 25 ans - Avoir vécu tant à un si jeune âge. Âme rabougris dans le corps d'une pousse prématurée. Fuir devant les cendres de son passé et le brasier de son avenir.
— statut civil : Célibataire - Âme esseulée et brisée. Tel une bête sauvage qu'il faut apprivoiser, Difficile à approcher, encore plus à aimer. Façade de pierre, au cœur fragile.
— pouvoirs : Inferi - Tout commence avec une étincelle et se termine dans un torrent de flammes. Un feu de forêt sauvage, indomptable et mortel.
— allégeance : Résistance - Douce escapade nocturne se révélant être un nouveau souffle de liberté. Soupire de soulagement à l'idée de briser les barrières familiales imposées par tous.
— métier : Shadow - Entre l'ombre et la lumière. Invisible, mais toujours présent. Tout faire, sans peur et sans regret. Sauter du plus haut sommet et s'envoler vers l'inconnu. Toujours plus haut.
— disponibilité rp : 4/4
— points : 131

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— 08.12.18 17:12 —

Alfhildr & Avalon
- Are you ready, hey, are you ready for this?; Are you hanging on the edge of your seat? -
J’attendais une rouquine. Camouflé dans la cime d’un arbre, un de nos classiques point de rendez-vous. Je serre dans mon poing une note qui fut déposé dans une de mes poches par mégarde. Un moyen de communication devenu presque quotidien entre nous. Une femme de très peu de mot. Un rendez-vous, fixé en fin d’après-midi, aucune précision sur le lieu de la rencontre et une signature. A. Toujours une touche de mystère, au cas où. À la différence des notes habituelles, un mot capte mon attention : URGENCE. Celui-ci, écrit de la même fine calligraphie que le reste de la note, semble nouer mon estomac. Qu’est-ce qui pouvait bien se passer cette fois-ci?

Du haut de mon perchoir, je regardais les gens poursuivre leur train quotidien. Ils bougeaient à un rythme qui m’était inconnu. Je vivais une vie en parallèle de tout ces gens. Méconnaissable, ignorant la valeur de notre combat et incapable de comprendre la nature de qui j’étais. Je ne haïssais pas ces gens, mais s’ils savaient qui j’étais, tous seraient prêt à me tuer. Tout simplement parce que je ne cadrais pas dans le moule de l'immortalité. C’est une vie de cinglé qu’on mène aujourd’hui.

D’ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi les humains se pressaient autant. Bien à l’abris, comme une ombre assis dans la plus haute branche de cet arbre qui me dissimule, je ne peux m’empêcher de me questionner. Ils sont immortels, non? Ils ont toute une vie devant eux. Pourquoi presser le pas à chaque seconde de leur existence? Eux, ils ont le temps de s’arrêter, autant qu’ils le désirent. Moi, je n’ai pas ce luxe. Je suis impulsivité et finesse. Comme la flamme, je manquerai forcément de combustible et je m’éteindrai dans un soupir. Éphémère,  voilà ce que je suis.Toutefois, je ne les jalouse pas. Peu de temps à vivre, certes, mais cela ne m’arrête pas. Je ne reste pas caché dans une tanière, à l’abris du danger, pour autant. Je mène une vie dangereuse et je préfère mourir en ayant vécu pleinement, plutôt que de vivre en boucle la même petite vie éternellement. N’est-ce pas là effrayant, de savoir que jour après jour, vous vous réveillerez toujours? Ça me glace le sang quand j’y pense, et pourtant je suis tout feu tout flamme.

J’attends une rouquine. Elle est en retard. Elle se croit tout permis, comme toujours. Je ne la réprimanderai pas, parce que nous sommes meilleurs amis par défaut. Deux âmes totalement différentes, mais qui s'assemblent pour donner un heureux mélange explosif. Deux êtres animés par une haine de notre paternel et ayant un même besoin : celui de s’évader. Cette rouquine, elle m’amuse de par son innocence et ses répliques cinglantes. Elle ne se doute pas même pas qu’elle a affaire à un Grisha lorsqu’elle me parle. Elle me considère comme quelqu’un de, presque, normal. Elle n’a pas peur de moi et ça fait changement. Plus, j’adore quand elle rage contre moi. Mon humour la pique et elle y répond avec aisance et souplesse. Nos échanges sont toujours enflammés.

Ma rouquine est là, au pied de l’arbre. Elle se tient debout entre deux racines qui émergent du sol. Les bras croisés, elle tape du pied, manifestant son impatience. Je l’attends presque marmonner entre ses dents et m’affubler d’injures. C’est qu’elle ne sait pas gérer les retards la jeune demoiselle. Comme elle est impatiente. Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire en coin s’emparer de mes lèvres. Un sourire charmeur, mais qui ne lui est pas destiné, puisque le coeur de notre relation n’est pas charnel, loin de là.

Je saute du haut de mon perchoire et atterrit à ses côtés, habile et silencieux. Cette habilité à être invisible je l’ai depuis ma jeunesse, mais je l’ai peaufiné en m’entrainant pour devenir Shadows.

«Alors, dans quelle merde tu t’es encore foutu ma vieille? » Dis-je d’un ton moqueur en brandissant la note écrite de sa main. «Ils ont finalement décidé que tu étais trop cinglée pour la haute cours et tu vas partir élèves des chèvres dans le Nord?»
 
(c) sweet.lips
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Alfhildr Bytchkov
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— âge : vingt-trois ans.
— statut civil : fiancée à Theos Beauchamps: le marteau est tombé, le choix de couronne passé. Son sort est finalement arrivé, vendue à une famille rivale. Alfhi ne sait rien de son fiancé à l'exception de son prénom...
— allégeance : depuis qu'elle est toute jeune, on lui a répété à mainte reprise que sa loyauté devait être pour les Bytchkov et la couronne. Avec le temps, la benjamine commence à se demander à qui elle devrait avoir 'allégeance'. Elle tente de se réconforter en ce disant qu'elle est loyale envers elle-même en premier et que cela ne limite pas son allégeance envers sa propre famille, ni son royaume.
— métier : elle fait partie de la noblesse de Thormar et n'a, techniquement, aucun métier. Pour passer le temps dans la winter court, la rouquine porte soins de se présenter à tout évènement politique, conseil et réuinion. elle se garde proche des déroulements de son propre 'royaume', mais aussi ce qui se déroule dans les autres cours et dans la capitale.
— localisation : habituellement dans la winter court, la jeune bytchokov se déplace sous les caprices de son paternel
— disponibilité rp : Full mes chatons (0/5): moséus, antosha, evdokiya, avalon, alix ♥
— points : 570
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— 09.12.18 20:20 —

avalon & alfhildr
Amaranthe. Ville de glace, empire du Sud. Cet endroit perpétuellement enveloppé de neige, inhabitable pour la plupart, était le centre de son univers. Alfhildr c'était rarement aventuré à l'extérieur de ces murs, n'avait jamais eu une véritable envie d'explorer le reste de l'univers. Elle avait toujours été à l'intérieur de cette frontière, de cet environnement. L'inconnue n'y était pas présent: elle savait tout ce qui était possible de connaître, rien n'était fou ni hors de l'ordinaire. Tout était simple, tout était prévisible. Cette stabilité, cette idée d'une vie dévouée d'incertitude, apaisait la jeune femme. Une vie dépourvue des dangers de l'inconnu, de surprises, c'était comme ça qu'elle passait chaque moment de son existence. Elle ne questionnait pas sa vie: Alfhildr savait qu'elle avait un rôle à jouer dans ce monde, qu'elle avait des obligations, des responsabilités. Même si tout son être tentait de se battre, de se défaire de tout ce qu'elle était, elle ne pouvait pas s'en délasser. Elle était une Bytchkov: elle était fière de ce nom, de cette appartenance envers une famille forte et fière. C'était un honneur d'être un de ses membres, de suivre dans les pas d'hommes et de femmes qui ont créé Thormar sur les ruines d'une civilisation complètement décimé par l'erreur humaine. Que pouvait-elle faire d'autre que de faire ce qui était demandé d'elle? Certains jours, Alfhi n'avait aucune difficulté à y parvenir, à représenter sa famille comme elle le mérite, d'être une parfaite version d'elle-même. D'autres jours par contre, la rouquine voulait être n'importe quoi d'autre, n'importe qui d'autre. Elle sentait cette pression, ce sentiment ou la perfection qu'elle tentait de projeter à tous les jours la suffoquait; lui pesait sur ses poumons, l'empêchait de respirer. Ces moments-là arrivait sporadiquement, mais consommait tout ce qu'elle était. C'était comme une gifle sur un visage geler; brûlant et enflammée, incapable d'être ignoré, refusant d'être ignoré. Elle était là, vif sur la joue, criant après l'âme de faire quelque chose, n'importe quoi. C'était si fort, si imposant, que la simple idée d'y tourner le dos, pouvait tuer. Une de ces journées était aujourd'hui.

Elle était là, en plein milieu d'un corridor, quand ce sentiment la frappa. Elle avait besoin d'air: elle avait besoin de sortir, de faire quelque chose de différent, de complètement mongole. Alfhi n'avait jamais remarquée à quel point sa vie était monotone, qu'elle vivait une vie constamment dans le gris, n'explorant jamais les limites qu'elle s'était imposée. Elle voulait autre chose pour une fois, quelque chose qu'elle ne penserait jamais à faire, qu'elle n'aurait jamais le culot d'entreprendre. Alfhi savait qu'elle ne pouvait pas vivre ainsi, qu'elle ne pouvait pas se limiter aux platitudes de la noblesse. Pour ce moment, ce simple, petit moment, elle voulait être quelqu'un d'autre, n'importe qui d'autre. Elle voulait laisser Alfhildr Bytchkov derrière elle: exploré les limites du monde, découvrir ses propres limites. Et comment pousser les barrières de l'inconnue sans son meilleur ami? Ami inattendu, homme mystérieux et parfois inconnu à ses yeux, la rouquine ne savait pas comment le décrire. Avalon ne représentait aucun des stéréotypes traditionnels: il était intelligent, sournois et complètement dérangé. La jeune femme n'avait jamais rencontré un être comme lui auparavant, ne savait même pas que ce genre de personne existait avant d'avoir faite sa rencontre. Qui pouvait être aussi déséquilibré et fonctionnel? D'un pas déterminé, la rouquine mit son plan en marche: elle parcourt le corridor tel une furie. Une note. Un serviteur de confiance. Un rendez-vous. Tout fonctionnait, tout roulait sans problème. Elle était en mode action et rien ne pouvait maintenant l'arrêter de faire ce qu'elle voulait. Il était impossible de la stopper quand elle était ainsi, de la faire ralentir. Quand elle avait une idée précise en tête, quand elle était déterminée, il était dangereux de s'interposer. Alfhi était comme une tornade, un tsunami d'idées et d'intentions. Préparation compléter, elle attrape une cape rapidement et s'aventure dans le climat arctique du Sud. Il était temps de se rendre au point de rencontre, de finalement voir les possibilités qui étaient devant elle. Elle était impatiente, inquiète mais excité aux possibilités de la vie. Alfhi savait qu'elle pouvait compter sur Ava: il était toujours là, toujours prêt à l'écouter. Il ne manquait jamais un rendez-vous, n'était jamais indisponible. S'il n'avait pas cette grosse gueule, il aurait été parfait. De loin, elle voit l'arbre ancestral, ce monument de bois surplombant un coin isolé du square. C'était un endroit sombre et discret, un lieu magnifiquement éloigné de la cacophonie de brouhaha de la vie quotidienne. Parfait pour cette rencontre quasi clandestine entre les deux amis: leur amitié tant belle et prospère, se confectionnait sous l'anonymat. Étant une noble, Alfhildr n'avait pas le luxe de faire des amis à l'extérieur de son rang social. Ce n'était pas considéré ‘approprié' par son paternel: elle devait se conformer aux règles de la société, y obéir pour qu'un jour elle puisse disparaître à l'intérieur de celle-ci et atteindre l'homogénéité tant recherché.

Positionner sous l'arbre, la jeune Bytchkov attend avec fébrilité. Mais il était où ce con? Les bras croisé sur sa poitrine, elle tente de patienter. Alfhi n'avait jamais été une femme patiente: elle aimait les choses faite, ou du moins prêt et organiser. Habituellement, elle l'aurait caché le plus possible, démontrant l'image parfaite de la sérénité. Mais elle rencontrait Avalon: elle n'avait aucunement besoin de faire semblant. « Je jure s'il saute de nulle part je lui fou mon poing sur la gueule » lâche-t-elle sous un murmure. Il était son ami vrai, mais il était aussi un mec: complètement stupide. Les paroles de son ami sont la première chose qu'elle entend.« Alors, dans quelle merde tu t'es encore foutu ma vieille? » Forcément, elle ne l'avait pas entendu arrivé. Une seconde elle était seule et l'autre il était là, à deux pousses de son visage. Évidemment qu'il est sorti de nulle part dans une tentative de lui faire peur. Prévisible. Des années de pratique l'avait appris de montrer aucune émotions, aucune réactions aux événements autour d'elle. C'est dans ce genre de moment qu'Alfhi était heureusement de cette éducation froide. Elle n'allait pas lui donner le plaisir de la voir sursauter. « Ils ont finalement décidé que tu étais trop cinglée pour la haute cours et tu vas partir élèves des chèvres dans le Nord?» Alfhildr se contente de rouler des yeux. Mais quel con. « Forcément, les chèvres sont de mises dans ce scénario: qui ne veut pas être banni et forcer dans l'esclavagisme des brouteurs de gazons? Tous mes plans de vie, résumer dans cette phrase. Tu penses qu'ils vont me laisser porter mes diamants pendant que je m'occupe des biques? » Elle prend une boule de neige et lui lance: il n'y avait rien de plus amusant dans la vie que le lapider de neige, surtout quand il ne s'y attendait pas. Petite vengeance pour avoir tenté de la surprendre. « Et pourquoi tu penses que j'ai fait quelque chose? Je ne suis pas toi: je suis sage. » Elle lâche un petit sourire en coin: oh la journée allait déjà mieux.

(c) ANAPHORE
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— âge : 25 ans - Avoir vécu tant à un si jeune âge. Âme rabougris dans le corps d'une pousse prématurée. Fuir devant les cendres de son passé et le brasier de son avenir.
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— pouvoirs : Inferi - Tout commence avec une étincelle et se termine dans un torrent de flammes. Un feu de forêt sauvage, indomptable et mortel.
— allégeance : Résistance - Douce escapade nocturne se révélant être un nouveau souffle de liberté. Soupire de soulagement à l'idée de briser les barrières familiales imposées par tous.
— métier : Shadow - Entre l'ombre et la lumière. Invisible, mais toujours présent. Tout faire, sans peur et sans regret. Sauter du plus haut sommet et s'envoler vers l'inconnu. Toujours plus haut.
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— 11.12.18 19:39 —

Alfhildr & Avalon
- Are you ready, hey, are you ready for this?; Are you hanging on the edge of your seat? -
Autour de nous, les flocons virevoltent. Ils semblaient avoir appris une chorégraphie endiablée. Bien que cette douce neige soit jolie, les vents glacials et puissants lui un pouvoir destructeur. De toute manière, je préférais la danse sensuelle des flammes. Les couleurs étaient plus avenantes et la température beaucoup plus clémente. Je n’aimais pas le froid et la morsure du vent sur mon visage me faisait souffrir. La pensée de faire brûler tout Amaranthe me chatouille vaguement l’esprit; après tout ce serait d’une beauté hypnotisante. De plus, autant de chaleur dans le Sud, ce serait du jamais vu. Toutefois, Alfi ne me le pardonnerait jamais. Or, Alfi était...Alfi. Je l’aimais bien et je pouvais compter sur elle bien plus qu’elle n’était prête à l’admettre et vice-versa.

C’est un peu fou l’amitié vous savez. C’est encore moins explicable que l’amour. L’amour, dans mon cas, c’est une question d'attirance. Tout est une question de pulsions. Avec la bonne chimie, une relation s’enflamme et l’on devient bien vite consommé par le feu de la passion. Toutefois, avec l’amitié, c’est totalement différent. Aucune attirance physique, aucun jeu de séduction. Comment expliquer cette relation qui se crée entre deux personnes de façon totalement arbitraire? C’est presque un lancé de dé, le jeu du hasard. Parfois, le hasard fait bien les choses et tu rencontres quelqu’un comme Alfi, parfois tu te prends une claque dans la gueule en tombant du quatrième étage parce que, comme un con, tu croyais pouvoir grimper un bâtiment alors qu’une tempête de pluie verglaçante battait son plein.

Alfi emboîte le pas et je me vois forcé de la suivre. Son pas est rapide et déterminé. Je dois presque trotter à ses côtés pour être capable de la suivre. Je ne sais pas ce qu’elle a derrière la tête, mais cette petit moue têtue qui s’affiche sur son visage n’annonce rien de bon. Je ne sais pas encore pourquoi il y avait une urgence à notre rencontre, mais manifestement, je me retrouvais face à une rouquine qui était sur le point d’exploser. «Forcément, les chèvres sont de mises dans ce scénario: qui ne veut pas être banni et forcer dans l'esclavagisme des brouteurs de gazons? Tous mes plans de vie, résumés dans cette phrase. Tu penses qu'ils vont me laisser porter mes diamants pendant que je m'occupe des biques?» Sa voix, un ton froid et direct, qui toutefois trahissait l’amusant m’atteint directement. C’est qu’elle est de mauvaise humeur la demoiselle rabat-joie. «Les diamants? Assurément non! Par contre, tu auras sûrement le droit de mettre tes plus belles perles, si les biques ne les bouffent pas, évidemment. Un bon repas de perles fraîches, histoire de déféquer de façon royal.»

Je n’ai même pas le temps de poursuivre ma tirade déplacée qu’elle m’attaque. Une balle de neige après l’autre, toutes lancées de main de maître je dois l’avouer. Elles m'atteignent toutes, ou presque. Je reçois la dernière en plein visage et je ne peux retenir un grognement de mécontentement! Je lance les bras dans les airs, synonyme de paix. «Putain Alfi, ok ok, je capitule. Qu’est-ce que tu peux être chiante!» Je lâche cette dernière phrase se voulant être une remontrance, mais je suis incapable de garder mon sérieux. Un fou rire s’empare de moi, incontrôlable, comme la lave d’un volcan en éruption.

Alfi me regarde avec le plus grand sérieux du monde. Elle ne me trouve pas cinglé, du moins pas totalement cinglé. « Et pourquoi tu penses que j'ai fait quelque chose? Je ne suis pas toi: je suis sage. »  Je ne peux m’empêcher de rire d’avantage. Et puis quoi encore? Comme les apparences sont trompeuses, Alfi à peut-être l’air d’une ange, mais elle a le sang bouillant et le coeur d’une démone quand elle s’y met. J’en sais quelque chose. Je réponds à cette boutade par une bousculade bien placée. La rouquine s’agrippe à mon bras et nous perdons tous deux l’équilibre. Nous nous retrouvons le visage dans la neige, incapable de retenir notre rire. «Alfi, si tu es sage, moi je suis un clown qui fait des numéros de jonglerie dans les fêtes d’enfants. T’es plutôt un ange cornu aux ailes de tôles. » Je lui tends ma main et l’aide à se relever.

Elle se tient debout, distraite. Ce n’est pas notre chute qui l’avait désorientée, elle semblait simplement perdue dans ses pensées. Elle était à la recherche de quelque chose, mais je n’arrivais pas à saisir ce qu’elle tentait de trouver. « Que voulais-tu dire par urgent? Et où allons-nous cette fois-ci? » Je lui montre la note qu’elle m’a écrite. URGENT, ce n’est quand même pas rien.  
 
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