gitan, une enfance gitane, iskander, unique fruit de l'union de deux grisha purs, s'évertuant à changer régulièrement de court à leurs côtés dès son premier soupir expié, à bord de leur rustique roulotte. quotidien de nomade destiné à ne point laisser d'empreinte à travers les diverses populations humaines, désireux de préserver l'identité de leur carmin, leur pouvoir exhibé dans la plus grande intimité. gitans dont les revenus s'érigeaient de leurs spectacles de rue de marionnettes, iskander jouissant de ces innombrables attentions happées pour sournoisement dérober les spectateurs de leurs précieuses possessions. résistance, organisation prônant la suprématie des grisha qui fleurit de l'alliance de trois familles réunificatrices, leurs idéaux conquérant d'emblée le myocarde de l'homme. désireux d'offrir à ses géniteurs un futur dénué de cette terreur insufflée de la persécution de leur race, iskander fut l'un des premiers grisha à arborer les rangs des résistants, les épaulant subtilement de sa discrétion armée de sa grande intelligence. dalhia, arabesques féminines qui hantèrent ses pensées lorsque leur existence se fracassèrent subitement à la sienne. smuggler davantage juvénile d'une dizaine d'années rencontrée par hasard à un rassemblement général de leur groupe au creux du qg secondaire de la résistance embrassant les limites de l'autumn court. un rapprochement naturel les étreignit, avènement d'une profonde relation qui flamboya au gré de leurs missions, les ardeurs protectrices d'iskander l'ayant incité à proposer à la belle de travailler en duo, son expertise s'adonnant ainsi à pallier les erreurs de la femme et à sublimer son apprentissage d'un perfectionnement. une ardente proximité qui nourrit leur attirance réciproque et la fit éclore en une éternelle passion qui rayonna de leur mariage déroulé en toute intimité, leurs deux seules présences pour unique témoin. mais la belle ne put se galvaniser d'une éternité aux côtés de son bien-aimé, férocement et subitement capturée par un drüskelle, iskander occupé au sein d'un autre quartier inconscient de la tragédie qui accabla vivement sa douce. glacialement assassinée, sa perte ne fut apprise par l'homme que lorsque l'obscurité fendit le firmament. viscérale vengeance, le trépas de l'existence la plus chérie de son être embrasa sa haine à l'égard de l'humanité, éveillant ses élans de vengeance, rudement décidé à débarrasser son monde des humains et de ces immondices symbolisés de la vitalité des drüskelles. iskander brandirait fièrement l'étendard de la résistance, dévoué à ses idéaux, désireux de craqueler la régence de la couronne, persuadé que seuls les grisha méritaient de s'avachir sur le trône d'or massif. morbides desseins iskander, prédateur patiemment tapi dans l'ombre, patientant le moment propice pour affliger l'ennemi du fléau qu'il est, la menace de la résistance flamboyant à travers ses déroutants stratagèmes, le plus récent ayant horrifié la noblesse du kidnapping d'un prince. funeste présage de l'ampleur grandissante des élans de rébellion des grisha.

beware, i'm your slenderman ;; cauchemar, croquemitaine, slenderman qui s'est adonné à ardemment enserrer ses crochues phalanges, ses crocs autour des arabesques du petit prince. morbide et carnassière machination destinée à assouvir les vengeresses ardeurs d'iskander, jouissant indécemment du statut de sa proie esseulée pour balafrer la noblesse de sa funeste démence. opaline carne que l'homme avait essoufflée de ses destructrices phalanges, usant l'onctuosité de la pulpe de sa torture insensée. les supplications s'étaient arrimées aux hurlements. cacophonique mélodie dont s'était dangereusement accoutumé le grisha, davantage avide de cette écrin de chair suintant d'une désolation à en faire frémir son myocarde. humanité arborée de paradis qu'iskander ruina également de ses ésotériques et innovantes expériences, inventives divagations qui n'effleurèrent l'esprit d'aucun autre tailor auparavant. poupée de porcelaine à sa merci, marionnette qu'il s'était évertué à refaçonner de ses attentes personnelles. tentatives qui furent néanmoins infructueuses, une seule parmi tant d'autre parvenant à se repaître de l'aveuglant vénitien de la chevelure du prince, le corrodant d'un abyssal ébène. petit bijoux qui ne se heurta nullement à ses désirs de faucheuse, l'ayant délivré à contre-coeur de son supplice opulent d'insanité. fallacieuse bonté dissimulant la véracité de sa cruauté, paradis n'étant que le pion de son immense échiquier destiné à faire écrouler la suprématie de la noblesse. petit prince qui serait inconsciemment le messager de mauvais augure, son horrifique mise en garde envers ces ridicules existences se pavanant indolemment à travers leur château, nullement intouchables des létaux grondements de la résistance. ah paradis, pauvre paradis écroué de cette candeur fomentant l'espoir d'une liberté définitive, inconscient du slenderman aux machiavéliques esquisses parant ses lippes, ses brisures rieuses teintées de diabolisme estampillant discrètement les airs, ses iris toujours entichés des courbes de l'esseulé. monstruosité qui contemple secrètement l'angelot, savamment dissimulée dans l'ombre, la hâte de le rafler à nouveau l'ébouillantant, incapable de se délier de cette jouissive satisfaction jaillissant de ses tourments infligés au petit prince.