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fifty words for murder and I’m every one of them
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— etherealki —
Cesare Moretti
Cesare Moretti
— etherealki —
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— âge : Cesare a vingt-cinq ans mais tout le monde sait que le temps ne l'assagit pas, que rien ne gèle la chaleur caniculaire de ses entrailles et qu'il n'envisage pas de vieillir.
— statut civil : Célibataire, Cesare s'enfonce sans cesse dans des nuits qui ne connaissent pas de lendemain parce que la chair est un plaisir dont il compte rogner l'os jusqu'à la moelle et ça rien ne l'en empêchera. Personne ne l'arrêtera.
— pouvoirs : Inferni autrefois maladroit mais qui avec le temps et la pratique, dompte à présent les flammes aussi facilement qu'il inspire, Cesare est d'une adresse exceptionnelle
— allégeance : Avant d'être un homme, Cesare est un fils, Cesare est un frère, Cesare est un Moretti à qui le devoir familial incombe. Trop intègre aux traditions et trop zélé pour ne pas en jubiler, Cesare est un Moretti qui de la révolution, a juré de devenir son épée. La lame la plus fine et la plus terrible de toute. Celle qui ne pense pas mais qui siffle et s'abat dans une gerbe de sang . le métal n'a pas de conscience. Et pourtant, son tranchant s'émousse quand Cesare l'homme s'éveille devant Tilda Carstairs.
— métier : SKULLS à la maîtrise parfaite, Cesare est un soldat exemplaire à la poigne martiale qui a longtemps dispensé son savoir à ses pairs. Il a récemment accepté une autre mission et depuis il a disparu des camps.
— points : 57
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— 21.11.18 1:07 —

Quand Cesare avait fouillé sa cage thoracique à la recherche d’une pulsation qui aurait vibré entre deux côtes, il n’était tombé que sur un vide édifiant et une misère qui étreignait ses organes un à un, en contractant toutes les fibres de son être. Une tension feutrée qui pesait sur ses muscles pour les confiner à une raideur pénible et une sensation pénétrante qui faisait de ses tripes un triple nœud serré. Il était à l’aube d’un désastre et le prémice de la tragédie le laissait inanimé.

Il devait en être l’acteur principal. Il fallait retrouver de la stature et s’élever au-dessus du trac. Il devait avoir le détachement de l’homme de métier et la froideur glacial d’une lame ; un soldat était un verbe. Une action simple qui se conjuguait sans avoir son mot à dire et peu importe le scénario rédigé ; le sens était une donnée superflue. Il ne fallait pas penser et c’était tant mieux. Cesare avait toujours détesté les responsabilités.

Mais, dans l’histoire simple et sans rebondissement dont il devait écrire l’épilogue, un coup de théâtre s’était immiscé entre deux lignes. Il s’appelait Tilda Carstairs et le perdait dans les pages d’un roman dont la trame avait dérivé et Cesare s’était surpris à en apprécier les flots cléments. Il n’avait plus cœur à saborder ce navire. Il fallait pourtant !

Et son cœur il le trouverait la, dans un trésor liquide à la robe ambrée et au parfum acide. Dans une bouteille d’alcool qui trônait sur le comptoir en bois laminé d’une auberge à moitié abandonnée et dans le fond de son quatrième verre déjà bien entamé dont le goût âpre écorchait son palais.

Quelque part dans l’ivresse, il y avait un semblant de résolution qu’il pouvait palper du bout de ses doigts. Il le devinait suffisamment lourd pour agir comme bascule vers l’irréparable. Il suffisait de s’y jeter sans réfléchir et de faire ça très vite ; une flamme et il irait devant Chiara pour dire voilà. Je l’ai tuée.

Il égara sa main dans la poche de sa veste noir et une froideur métallique y givra la pulpe. Il agrippa son briquet et joua avec les flammes qui jaillissait. Derrière le voile noir de ses cheveux, il ferma les yeux à la recherche d’un calme suprême et il ne trouva qu’une vieille fureur.

L’ivresse le rendait erratique et au lieu d’un caprice limpide, il n’y avait que des désirs contradictoires qui fusaient dans tous les sens. Et au centre de tout ça ; Tilda Carstairs. Encore. Toujours. Qui était sur sa peau comme une plaie toute neuve, pareille à une blessure au couteau infligée par sa propre irrésolution. Il se haïssait de se mutiler ainsi et se haïssait d’avantage d’aimer cette entaille et maudissait alors tous ces désirs contraire de l’écarteler comme un condamné à mort. Il errait sur une frontière floue et n’en aimait pas les lignes à moitié dessinées. Elle était sa cible, son amie, une bâtarde, un objet de désir qui l’arrachait à lui-même et déchirait en lambeaux le costume du parfait petit soldat. Elle avait transformé le grand molosse de guerre en un chien dépourvu de crocs et lorsqu’il rêvait de refermer sa mâchoire sur elle, c’était seulement pour l’embrasser.

Sa cervelle n’était pas calibrée pour ce type de réflexion. Pris dans un tel dilemme, Cesare partait en vrille et les boulons d’une machine défaillante, se perdaient un peu partout dans les coins de son esprit tourmenté.

Ca ne pouvait plus durer. Aujourd’hui tout cela cessait.
Assis sur le tabouret d’un comptoir absolument désert et les pupilles soûlées, Cesare se décidait enfin à commettre l’irréparable. Son bras était d’un fer qui ne s’oxyde pas et d’une fermeté granitique.

Il était Moretti.

Quelque part, sûrement derrière lui, une porte grinça et l’arracha à sa réflexion. Il serra fort son briquet et se retourna avec une lenteur fatidique et un orage dans le regard.

Cesare dévisagea Tilda et il comptait la foudroyer.
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— corporalki —
Tilda Carstairs
Tilda Carstairs
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— âge : ( vingt-trois ) années à tenter de s'en sortir. à tenter de survivre dans un monde qui lui est hostile. si jeune en apparence alors qu'elle a l'âme meurtrie et le coeur brisé.
— statut civil : ( célibataire ) elle a aimé tilda. elle a aimé à s'en briser les ailes. et c'est ce qui est arrivé. il lui a arraché le coeur à mains nues. ironique pour une heartrender. elle a fermé son myocarde à tout le monde depuis. elle a bien trop souffert pour laisser à nouveau quelqu'un la détruire à ce point.
— pouvoirs : ( heartrender ) don maudit, dangereux. l'enfant a fait la découverte de son pouvoir quand elle a appris la vérité sur ses origines. elle a vu avec stupeur sa mère ployer devant elle à cause de la baisse d'oxygène dans son sang. souvenir douloureux qui reste ancré en elle depuis des années.
— allégeance : ( résistance ) sa seule famille. tilda est entrée dans la résistance peu de temps après le meurtre de sa mère par un scythe. et pas n'importe lequel. profondément trahie, la gamine n'a plus rien à perdre sauf la vie. alors autant se battre pour les siens.
— métier : ( shadows ) espionne pour le compte de la résistance, tilda est devenue une ombre. une arme secrète infiltrée dans thormar. un rôle qui ne lui fait pas peur. la gamine sait se jouer des faiblesses des autres pour servir ses intérêts.
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— 21.11.18 22:32 —


Elle traverse les jours avec un poids sur le coeur et un voile sur ses iris sombres. Véritable bateau à la dérive, elle prononce à peine un mot depuis quelques temps. La gamine se contente d'effectuer les gestes mécaniques qu'on lui demande. Elle y trouve un certain réconfort dans les habitudes qu'elle a pris au fil des semaines. Elle réussit à tromper ses pensées en les focalisant sur ses tâches quotidiennes. Si elle parvient à ne pas éveiller les soupçons des autres, ce n'est pas le cas de Iseult qui l'observe avec inquiétude depuis des jours. Depuis qu'elle est revenue en pleine nuit, les larmes aux yeux et le myocarde encore plus abîmé qu'avant. Depuis qu'elle a dit adieu à Ervin Virmund. La Carstairs sert les dents à ce souvenir. Elle est enfermée dans le palais des Beauchamps depuis trop longtemps à son goût. Tilda a toujours été un esprit libre et indépendant. Elle n'a jamais supporté de rester cloîtrée dans un lieu indéfiniment. Elle en soupire presque en quittant les murs oppressants de la demeure. Iseult est restée de marbre en la voyant s'éclipser à la fin de son service. La gamine plisse les contours de sa cape et se fend dans les ténèbres de la nuit. Elle ne craint rien la gamine, si ce n'est de croiser de nouveau une silhouette synonyme de mort. Elle en frissonne presque Tilda. Presque parce qu'elle est bien trop impulsive et têtue pour se laisser impressionner si aisément. Elle s'avance sans difficultés dans la ville endormie. Elle a pris l'habitude de rejoindre une vieille auberge abandonnée non loin de Phobos. Un lieu insolite que Silas lui avait montré à son arrivée. Leur repère selon lui. Là où ils pourraient se voir de temps en temps. Un abri en cas de besoin si elle avait envie d'échapper à sa vie. Et elle en avait grandement besoin. Tilda a juste besoin de solitude. Elle ne s'attend pas à voir une flamme vaciller à l'intérieur de l'auberge, éclairant les lieux discrètement. Un sourire timide vient naître sur ses lippes. Elle pousse la porte avec soulagement, bien contente de pouvoir trouver un ami, sans tous ces faux semblants et ces mensonges. Elle est tellement aveuglée, Tilda, qu'elle ne remarque pas le regard assassin qu'il lui offre dès qu'elle passe le pas de la porte. Ses prunelles sont fixées sur la bouteille qui miroite devant Silas. « C'est exactement ce dont j'ai besoin ce soir. De l'alcool et Silas. » Elle n'en sourit que davantage, bien loin de connaître l'odieuse vérité. Du manège qui se joue sans qu'elle ne le sache. La gamine rejoint le Grisha et s'empare de la bouteille. Elle ne se fait pas prier pour en dilapider plusieurs gorgées. Elle s'offusque presque du drôle d'air qui s'est formé sur son visage. « Quoi ne me dis pas que tu avais craché dedans ? » Elle essaie de faire disparaître la tension qui règne dans l'auberge. Comme si elle tentait de nier inconsciemment la menace qui pèse sur elle et dont elle ignore tout. Tilda n'est pas prête à avoir le coeur de nouveau brisé. Elle a déjà été trahie, bafouée. Elle n'a pas besoin d'un nouveau trou béant dans son myocarde. « Parce que crois moi, cela ne va pas m'empêcher de descendre la bouteille. » Comme pour ponctuer ses dires, Tilda s'empresse de s'approprier encore quelques gorgées d'hydromel. Un sourire aux lèvres, elle tend l'alcool à Silas. Elle en profite pour le dévisager. Il l'a toujours fasciné sans qu'elle puisse savoir pourquoi. Sans doute tout le mystère qui semble planer en permanence autour de lui. Ou cette ombre qui passe dans son regard quand il pense qu'elle ne le regarde pas. Il est parvenu à défaire sa méfiance et ses barrières. En quelques semaines, il était devenu un allié de la résistance et un ami. Un ami cher à ses yeux mais qui éveillait toujours un certain malaise au fond. Une gêne qu'elle étouffait à chaque fois de toutes ses forces, comme pour conjurer le mauvais sort et détromper son instinct. Un instinct qu'elle ne croyait plus depuis qu'il l'avait jeté à tort dans les bras d'Ervin. Tilda observe Silas sans se départir de son sourire, même si ce n'est qu'une apparence et que son coeur est en souffrance.

 
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