peinture, le bout de ton pinceau qui batifole le long du lacté de la toile, cavalant du bout de tes phalanges inspirées, ton être engorgé de ces innombrables désirs de reforger le monde effrité à ton image et de le sublimer de ton éclatante imagination. ta peinture transcende, imprime éternellement les esprits de son ésotérique monochrome. martyr, ta carne fut cruellement arrachée. torpeur du kidnapping qui t'estropia de mille et unes traumatiques tortures exsudées du creux des morbides paumes de ce grisha balafré de la monstruosité de sa vengeance envers les pertes infligées des drüskelles. horrifique cauchemar symbolisme de funeste présage à l'égard de ces nobles se pavanant indolemment à travers les méandres de leur palais. obnubilé de ses quelques expériences qui érodèrent ta pulpe, une seule martyrisa indéfiniment ton existence, ta soie capillaire autrefois vénitienne désormais enrobée de la noirceur d'un abyssal cendré. éternelle estampille qui saccada de jubilations les entrailles du criminel qui préserva ta vitalité, te délaissant aux abords de l'autumn court. abandon destiné à te muer en cette vivante et sombre augure aux iris de tes proches lorsque tes arabesques s'écroulèrent douloureusement aux immenses portes du château. tritanopie, innombrables sont les coloris dont la saveur demeurera inconnue à ton esprit, ton monde uniquement paré de rosacées, grisâtres et verdâtres nuances. sceaux, une passion de l'art suinté des gravures de sceaux qui crépite incessamment en ta pulpe, ton être s'adonnant à les collectionner avec ardeur et à ornementer chacune de tes enveloppes de leur cireux scellement. voyages, la quête de ces paradis perdus, douloureusement trop souvent artificiels qui fomente tes élans d'escapade. éclipses qui t'éloignent de ces sanguinolents étendards et de ses affligeants conflits, te galvanisant de la richesse de dame nature semblant inépuisable de cette beauté affriolant tes contemplatives perditions. marginalisme, érigé de la ferveur de ton imagination aux fébriles limites. nombreux sont les êtres te calomniant de carne accablée d'une doucereuse et légère folie. monochrome, ton art dont le pittoresque ne flamboie qu'à travers d'immaculées, charbonneuses et grisâtres teintes, ton esprit passionné de la profondeur de leur éclat tantôt lactescent, tantôt sombre, tantôt obsolescent. réincarnation, il y a cette rêverie de te réincarner en la magnificence d'une plante tropicale lors d'une seconde vie offerte de la divine clémence. truculente arborescente jouissant paisiblement des carillons du firmament expiés en averses, auréolés de la brume de l'humidité, l'inquiétude envers les maux de ce monde dévasté de malfaisance incapable de te flageller. plante insouciante des fléaux.